Publié le : 13/07/2025
Ce dimanche, à Châteauroux, l’équipe Cofidis s’est employée pour faire briller ses sprinteurs, permettant à Alexis Renard de terminer aux portes du « top 10 » (11e). Demain, une autre bataille commence au cœur du Massif central, l’occasion pour Emanuel Buchmann de monter en puissance lors de la fête nationale.
Le Tour de France a décidément le chic pour se jouer de nos repères. Ce weekend aura donné la part belle aux sprinteurs, à l’issue de deux étapes s’achevant en sprint massif. Après avoir quitté la Bretagne hier, la journée était chaude et belle entre Chinon et Châteauroux. Mais la Grande Boucle n’est pas une course comme les autres et le risque de chutes est omniprésent. Ion Izagirre peut en témoigner, lui qui est tombé en début d’étape. Heureusement, le coureur basque ne souffre pas de fractures mais de multiples contusions.
À 40 km de l’arrivée, le tempo s’est accéléré en tête du peloton. Plusieurs formations ont essayé de créer des bordures mais la formation Cofidis est restée particulièrement vigilante. Dylan Teuns a notamment épaulé Emanuel Buchmann. Dans le final, Alex Aranburu s’est employé pour aider les deux sprinteurs de l’équipe, Bryan Coquard et Alexis Thomas. À l’arrivée, Alexis termine 11e, aux portes du « top 10 ».
Demain, huit difficultés en une journée
Demain, le jour de fête nationale sera aussi une fête sur la Grande Boucle. Voici venues les premières étapes de montagne : avant les Pyrénées puis les Alpes, le Massif central promet une journée spectaculaire entre Ennezat et le Puy de Sancy. Pour la première fois depuis le départ, les coureurs graviront des cols de deuxième catégorie. Il y en aura sept sur le parcours, le premier dès 11 km puis quatre dans les 50 derniers kilomètres !
Face à un tel défi, l’équipe Cofidis se mettra en ordre de marche pour épauler Emanuel Buchmann. Le coureur allemand qui a su éviter les pièges tout au long de la première semaine, compte bien faire partie des meilleurs à l’issue de cette grande explication. Ensuite, tous auront le temps de souffler enfin lors de la journée de repos à Toulouse, idéale pour se remettre de toutes ses émotions fortes.