Publié le : 09/07/2025
Le contre-la-montre de ce mercredi à Caen a rebattu les cartes parmi les leaders. Appliqués et rigoureux, les coureurs de l’équipe Cofidis se projettent déjà vers la bataille attendue demain. L’étape, particulièrement exigeante, pourrait convenir aux profils d’Alex Aranburu, Dylan Teuns ou encore Ion Izagirre.
Il y a toujours des étapes que l’on attend plus que d’autres, ce genre de journée qui correspond aux qualités des coureurs. Celle de demain entre Bayeux et Vire est avant tout une curiosité : Christian Prudhomme, le patron de la Grande Boucle, la présente comme «
l’étape de plaine la plus casse-pattes de l’histoire récente du Tour». Comme toujours, c’est d’abord une histoire de chiffres avec 201,5 km à parcourir et plus de 3 500 mètres de dénivelé positif.
Un parcours qui ne manque pas d'atouts
La présence du sprint intermédiaire dès le km 22 pourrait contenir les attaques. Ensuite, place au spectacle. Deux côtes pourront permettre aux attaquants de s’illustrer et de creuser l’écart. Ensuite, après plus de 100 km de course, les côtes vont s’enchaîner : quatre sont répertoriées jusque dans le final. La dernière, la côte de Vaudry, propose 1,2 km à 7,2% avant une pente à 10% et une arrivée qui s’annonce spectaculaire.
Ce parcours, au cœur de la Suisse normande, ne manque pas d’atouts pour les coureurs qui aiment ce type de dénivelé. Et il y en a chez Cofidis. Alex Aranburu s’est déjà imposé dans des courses aux profils similaires, lui qui a notamment levé les bras lors d’une étape du Tour du Pays-Basque en avril dernier (3e étape). Ion Izagirre, déjà deux fois vainqueurs sur les routes du Tour de France (2016, 2023) pourrait également jouer sa carte. Ce sera également le cas de Dylan Teuns qui a également connu les joies d’une victoire sur la Grande Boucle (2019, 2021).
Tous leurs coéquipiers s’emploieront pour les mettre dans les meilleures conditions et leurs permettre de briller. Ce mercredi, ils ont réalisé le contre-la-montre de Caen avec application et sérieux, à l'instar de Benjamin Thomas. À l'issue de son chrono, il a passé une échographie : on lui a diagnostiqué une fracture à une côte gauche liée à sa chute lors de la première étape. Malgré la douleur, il compte bien aller au bout du Tour de France. Une abnégation chère à l'ADN de Cofidis avant une nouvelle journée où ses coéquipiers feront tout pour faire honneur à leurs couleurs.