Publié le : 11/04/2025
Sur ses terres, la jeune équipe féminine de la formation nordiste compte bien jouer les premiers rôles d’une des courses les plus spectaculaires de la saison. Malgré le forfait de Victoire Berteau, le collectif rouge et jaune ne manquera pas d’arguments autour de la Slovène Eugenia Bujak et de la Française Marion Borras. Le directeur sportif, Arthur Quillec, décrypte les enjeux de Paris-Roubaix pour l’équipe.
L’importance de Paris-Roubaix. «
Pour notre équipe, c’est un des moments clés de la saison. C’est la grande course emblématique, celle qui nous permet d’évoluer non loin du siège de Cofidis et celle où nous avions marqué les esprits à l’image de la 8e place de Victoire Berteau l’an dernier. Les filles ont conscience que c’est une course à part. Elles savent qu’elles courent « à la maison » et ont toutes à cœur de bien faire».
L’objectif de la course. «
Nous devrions avoir des conditions assez rapides. Le vent devrait être favorable et les pavés bien secs. Ce sera une course qui peut être très rapidement sélective. Si l’enjeu se présente, on tentera de glisser une fille dans l’échappée et de tout faire pour saisir les opportunités quand elles se présentent».
Les forces en présence. «
L’équipe sera articulée autour d’Eugenia Bujak. La Slovène a l’expérience, elle est capable de bien se placer, d’enchaîner les secteurs pavés et d’être dans le bon tempo toute la journée. On pourra aussi compter sur Marion Borras. Elle est aussi capable de performer, notamment en prenant part à l’échappée. Marion l’avait démontré en 2023 en terminant 5e de Paris-Roubaix après une longue échappée. Comme Eugenia et Marion, les filles sont très motivées pour montrer ce dont elles sont capables.»
Victoire Berteau, en attendant un retour à 100%
En concertation avec le staff médical de Cofidis, Victoire Berteau ne prendra pas part à Paris-Roubaix cette saison. L’ex-championne de France souffre encore d’une commotion et d’un traumatisme au poignet suite à sa chute survenue la semaine dernière lors d’À travers les Flandres. «
Nous avons essayé de repousser la décision la plus tard possible mais en termes de sécurité, ce n’était pas envisageable, précise Arthur Quilliec.
On ne peut pas imaginer participer à Paris-Roubaix avec un traumatisme au poignet».
Malgré la déception de la coureuse, elle est remontée sur le vélo cette semaine et a tenu à être présente aux côtés de ses coéquipières avant Paris-Roubaix. «
Sa priorité désormais, c’est de bien récupérer. Nous voulons qu’elle ne reprenne la compétition qu’en étant à 100%». Et Arthur de conclure : «
la saison est encore longue, il y a encore plein de beaux objectifs à se fixer cette année».
