Publié le : 20/07/2024
S'il a forcément souffert de tous les efforts qu'il a consentis aux avants postes, Guillaume a su donné le meilleur de lui-même. Distancé du groupe maillot jaune dans le col du Turini, il s’est accroché jusqu’au bout pour réduire l’écart au maximum. 32e de l’étape, il conserve sa place dans le ‘top 15’ du classement général (14e et 1er Français) avant l’ultime étape ce dimanche entre Monaco et Nice.
Il va falloir se faire à l’idée qu’il s’agit du dernier week-end de Tour de France et on ose imaginer le pincement que l’on ressentira tous quand ce sera vraiment terminé. Alors, spectateurs et amateurs ont tout fait pour prendre le maximum de plaisir lors de cette avant-dernière étape, la dernière en montagne. Les coureurs ont parcouru des routes qu’ils connaissent bien puisqu’une grande partie du peloton habite dans la région et que l’autre à l’habitude d’y disputer de nombreuses courses.
Une démonstration de résistance
Même en connaissant le terrain, il fallait sacrément s’employer ce samedi avec 4 600 mètres de dénivelé entre Nice et le col de la Couillole. Leader de la formation Cofidis et premier Français au classement général, Guillaume Martin savait que ça allait être dur et qu’il fallait s’accrocher. Et ça a été le cas. Au col de Turini, deuxième difficulté de la journée, il a été légèrement distancé par le groupe maillot jaune.
La démonstration de résistance a alors débuté, parfois à l’ombre des caméras. Jusqu’au bout, Guillaume a tout donné. Il termine finalement 32e de l’étape à 8 min 54 sec du vainqueur Tadej Pogacar. Au classement général, le leader conserva sa place dans le ‘top 15’, lui qui pointe à la 14e place à 39 min 20 sec du maillot jaune.
Avoir franchi la ligne, c’est un pas de plus vers une prouesse pour tous les membres du peloton. Ce n’est jamais anodin de boucler un Tour de France et d’être allé au bout et c’est ce que les coureurs Cofidis vont vivre demain. Avant, il faudra réaliser le contre-la-montre entre Monaco et Nice (33,7 km) avec sérieux.
LES RÉACTIONS À CHAUD
Guillaume Martin :
"C'était vraiment une journée difficile. J'ai souffert toute l'étape, d'autant que je me suis mis dans le rouge dès la première montée. Dès lors, je n'ai jamais pu récupérer. Je tiens à remercier sincèrement mon coéquipier Simon Geschke de m'avoir aidé. Ma seule idée, c'était d'aller au bout de l'étape. C'était à l'image de mon Tour de France où je me suis accroché jusqu'au bout."
Simon Geschke :
"Jusqu'à hier, je n'étais pas content de mes sensations. Aujourd'hui, ce n'était pas le cas et je suis content de cette dernière étape. Forcément, c'était riche en symbole puisque c'était ma dernière étape sur le Tour de France avant le contre-la-montre de demain. Je suis fier d'avoir aidé Guillaume a conforté sa belle place au classement général."