Publié le : 04/07/2024
Une nouvelle fois, l’équipe Cofidis a tenté le maximum dans ce sprint explosif qui correspondait moins aux qualités de Bryan Coquard. Ce n’est donc que partie remise pour la formation nordiste. Après le contre-la-montre demain, deux étapes semblent davantage taillées pour le "Coq", à Colombey-les-Deux-Églises samedi et sur les chemins blancs de Troyes dimanche.
À chacun son moment en pleine lumière. Ce matin, Axel Zingle a eu le droit à beaucoup d’attention. Son réflexe hier – en sautant au-dessus de Mads Pedersen à plus de 50 km/h – a suscité l’admiration et beaucoup de curiosité. Devant nombre de journalistes ce matin, l’Alsacien a donc pris le temps de raconter cette fraction de secondes qui a tout changé et qui lui ont permis de rester en course.
Un beau weekend en perspective
Ensuite, pas question de se contenter d’une procession jusqu’à l’arrivée. Il y a eu des accélérations, des bordures, de l’intensité, des sueurs froides. Côté Cofidis, il a fallu composer sans Alexis Renard, victime d'une crevaison à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée. Néanmoins, Piet Allegaert s'est démené. Le coureur belge, fidèle à sa ténacité, est parvenu à amener Bryan Coquard jusque dans le final mais le "Coq" n'est pas parvenu à se mêler à la victoire finale.
Le Tour de France nécessite aussi de faire preuve de patience et Bryan le sait. Il a coché depuis longtemps à son agenda les deux étapes du weekend. Le final de Colombey-les-Deux-Églises, à l’issue d’un parcours plus usant et d’un faux plat montant à l’arrivée, pourrait lui permettre de s’exprimer. Le lendemain, sur les chemins blancs autour de Troyes, le « Coq » pourrait aussi tirer son épingle du jeu, comme Axel Zingle. Vivement ce week-end !
LES RÉACTIONS À CHAUD
Bryan Coquard :
« Aujourd’hui malheureusement, on n’était pas dans le coup. On a perdu Alexis (Renard) à cause d’une crevaison à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée. Après, c’était forcément difficile pour lui de remonter. Piet m’a bien aidé mais on n’était que deux et nous étions trop loin pour espérer un résultat. Les sprints à plat comme ça, ce n’est pas l’idéal pour moi. Je fais 59 kg, c’est mieux à l’issue de final un peu plus difficile. Il faut savoir prendre son mal en patience. Les jambes sont bonnes, la motivation l’est aussi. Demain, ce sera plus calme pour moi. Je vais essayer de récupérer à fond pour me lancer dans la bataille samedi et dimanche. Ce sera deux occasions importantes pour moi ».
Guillaume Martin :
« Je vais aborder le contre-la-montre de demain le plus sérieusement possible. Il n’y aura pas un stress énorme : je sais que même si je réalise un bon chrono, je vais perdre du temps. Dans tous les cas, le classement général du Tour de France se jouera pour ma part à coup de minutes et non pas de secondes. Ce sera un exercice que je prendrais avec sérieux qui sera un bon indicateur de mon état de forme. En tant que grimpeur, il n’y a pas vraiment d’opportunité pour moi avant mercredi prochain. L’idée c’est de faire profil bas et de passer ces journées sans encombre en attendant les nouvelles étapes de montagne. »
LA PROCHAINE ÉTAPE
Nuits-Saint-Georges - Gevrey-Chambertin (25,3 km)