Publié le : 01/07/2024
Les trois étapes en Italie se sont achevées ce lundi par un sprint massif à Turin. La bataille dans les derniers kilomètres a été particulièrement intense et Bryan Coquard a pris la 10e place. De son côté, Guillaume Martin, bien placé, se hisse à la 7e place au classement général. Le terrain demain devrait lui correspondre avec trois cols au programme dont un mythe, le Galibier.
Au Tour de France, il y a tout ce qui se voit, la mise en lumière du peloton sur l’asphalte pendant une poignée d’heures, et tout le reste. Et aujourd’hui, il a fallu s’accrocher car la journée a été longue, très longue. Après une nuit à proximité de Bologne, les coureurs ont dû se réveiller aux aurores et parcourir plus de 2 heures, en bus, pour rallier le départ à Plaisance. Une heure sur place, un briefing, le podium et quelques interviews et il fallait déjà débuter l’étape.
Bryan Coquard, frustration légitime
230,8 km étaient à parcourir même si le profil de la journée offrait un peu plus de répit que ce weekend. Seulement trois petites côtes répertoriées étaient à gravir contribuant à un train de sénateur avant d’appuyer sur l’accélérateur. Premier sprint massif de ce Tour de France, il y avait des clients à la victoire finale, dont Bryan Coquard.
Dans les 30 derniers kilomètres, Alexis Renard, Piet Allegaert et Axel Zingle se sont positionnés. Malgré leur bon état de forme, la chute d’Alexis – heureusement sans gravité – ne leur a pas permis de se mêler à la victoire finale. Néanmoins, Bryan a terminé 10e de ce sprint si disputé. Et il sait qu’il aura d’autres occasions de briller.
Son coéquipier Guillaume Martin, lui, a su bien se placer dans le final et terminer dans le même temps que le vainqueur. Un résultat qui lui a permis de gagner neuf places au classement général et d’intégrer le ‘top 10’. Il pointe à 21 secondes de Richard Carapaz, le nouveau maillot jaune.
Demain, changement de dimension. La Grande Boucle retrouve la France et ce retour s’annonce savoureux. Le peloton quittera l’Italie pour les Hautes-Alpes et la Savoie. Trois cols seront au programme : le col de Sestrières, celui de Montgenèvre avant le mythique Galibier. Il s’agit de la première ascension hors catégorie de cette édition avec 23 km à 5,1% et des portions à plus de 9%. Le Galibier est une légende, gravi à 35 reprises qui doit sa légende à Joop Zoetemelk, Luis Ocana et Lucien Van Impe, les premiers à l’avoir passé en tête (en 1972, 1973 et 1974).
Pour donner envie de briller aux coureurs Cofidis, il convient de jeter un coup d’œil à l’histoire plus récente. La dernière fois que le Galibier était au programme du Tour, c’était il y a trois ans entre Briançon et l’Alpe d’Huez (2022). Et celui qui l’avait gravi en tête était un coureur de la formation nordiste, Anthony Pérez. De quoi donner de bonnes idées à ses coéquipiers ?
LES RÉACTIONS À CHAUD
Bryan Coquard :
« Il y a forcément beaucoup de déception et de frustration pour nous. Dans le rush final, Alexis Renard a déraillé et je l’ai fait tomber en voulant prendre la roue de Pedersen. Ce n’est jamais agréable de faire tomber un coureur, encore moins un coéquipier. Après, c’était un peu chaotique. J’ai essayé de faire de mon mieux mais je ne pouvais pas gagner aujourd’hui. Il y a forcément de la frustration parce qu’on a toujours envie de bien faire. Je ne fais pas de sprint pour terminer 10e ! Maintenant, on va tous se remobiliser. Guillaume (Martin) est dans une excellente forme, il est bien classé au classement général. On va tout pour faire pour l’aider demain. »