Publié le : 21/07/2023
Dans une étape aussi débridée que celle qu’il avait remportée il y a un peu plus d’une semaine, Ion Izagirre a fait partie de l’échappée la moitié de la journée. Demain, six difficultés seront à gravir, l’ultime occasion pour Guillaume Martin de viser une belle place d’honneur au classement général.
Ils ont tous voulu refaire le même coup que Ion Izagirre ! À bien des égards, cette 19e étape entre Moirans-en-Montagne et Poligny (172,8 km) ressemblait à celle remportée par le Basque il y a un peu plus d’une semaine, à Belleville-en-Beaujolais. Et pour cause : ces deux étapes ont toutes les deux connu le même scénario débridé, la même difficulté pour l’échappée à se constituer et des rebondissements à n’en plus finir. On a même vu, à plusieurs reprises, des coureurs tenter seuls leur chance à 30 et 20 km de l’arrivée voulant rejouer le coup de maître de Ion, sans réussite cette fois-ci.
Le coureur basque n’a pas été étranger à toutes ces manœuvres puisqu’il faisait lui aussi partie de cette échappée. Alors qu’Axel Zingle a tenté sa chance en début d’étape puis Bryan Coquard qui s'est intercalé entre le peloton et les hommes de tête, c’est finalement Ion qui est parvenu à intégrer le « bon coup » du jour avant d’être légèrement distancé dans les vingt derniers kilomètres et de terminer à la 23e place, à 1’43 sec du vainqueur.
La dernière explication
Demain, place à une nouvelle explication entre cadors. L’étape entre Belfort et le Markstein s’annonce dantesque avec six difficultés à gravir (3 de 2e catégorie, 2 de 1er catégorie) au fil d’une étape très courte (133,5 km). Il en faudra du courage pour résister à cette répétition des efforts. C’est là que se jouera une dernière fois le classement général.
Guillaume Martin, qui lorgne toujours sur une place dans le ‘top 10’, sait mieux que quiconque que le destin de son Tour de France peut basculer demain. Le challenge est relevé : le Normand pointe à près de cinq minutes des dix premiers. Même si le défi est de taille, il s’évertuera à tout donner avant de savourer dimanche l’arrivée sur les Champs-Élysées.
ILS ONT DIT
Guillaume Martin :
« Je me sens motivé pour demain, le Tour n’est vraiment pas fini. Il reste une belle opportunité. Ça va être une étape courte mais vraiment disputée et intense du début à la fin. Il n’y aura pas de temps mort et il faudra répondre présent physiquement dès le début. Je me sens prêt à tout donner pour aller chercher quelque chose demain et me permettre d’intégrer le « top 10 » du général. »
Bingen Fernadez, directeur sportif :
« Demain, ça va être une étape courte et difficile. La dernière partie sera propice à la bagarre pour le général parce qu’hormis les deux premiers, le « top 10 » se tient dans un mouchoir de poche. Ça va castagner demain. Il y aura deux combats, celui pour le général et
celui
pour la victoire d’étape; ça va être animé »