Publié le : 03/03/2023
L’équipe UCI World Tour sera particulièrement mobilisée ce week-end et la semaine prochaine. Au programme ? La jeunesse en lumière sur les Strade Bianche, la résistance de mise en Belgique.... L’expérience et la capacité de briller sur tous les terrains dans les deux courses à étapes. De quoi tout faire pour poursuivre la dynamique insufflée depuis le début de la saison.
STRADE BIANCHE / La prime à la jeunesse
Il s’agit d’une course mythique et les Italiens ne sont pas les seuls à y voir le 6e monument du cyclisme. «
Cette course, c’est un mix génial entre l’histoire et la modernité qui fait toute la puissance du cyclisme», explique Roberto Damiani, directeur sportif. Il voit dans cette course qui mène à Sienne «
la même technicité et difficulté qu’à Roubaix» et «
l’importance de préparer cette course avec professionnalisme». Cette saison, il a été décidé d’y aligner une équipe jeune qui ne manque ni de talents, ni d’ambition. À l’instar d’Axel Zingle, d’Eddy Finé et de Thomas Champion, tous sont avides de découvrir la course, d’appréhender ce qui en fait une course si spéciale. L’occasion de faire le plein d’expérience en s’autorisant tout et en vivant un moment à part dans la saison.
L'oeil de... Axel Zingle
« Nous avons la chance d’avoir une équipe qui nous permet de découvrir ce type de course prestigieuse. Ce sera vraiment une découverte et on l’aborde sans pression, même si on va se battre pour donner le meilleur. Depuis le début de saison, j’ai de bonnes sensations mais je n’ai pas encore eu le bonheur de lever les bras et ça motive à faire mieux à chaque fois. Notre équipe est jeune, certes, mais on est tous sur la même longueur d’onde. On va tout faire pour apprendre, ne pas avoir de regret et saisir les opportunités qui se présenteront à nous.
L'effectif
A. Carvalho, T. Champion, E. Finé, J. Lastra, A. Mariault, H. Wood et A. Zingle
PARIS-NICE / Ion, Bryan et Benjamin, prêts pour la Course au soleil
C’est un autre rendez-vous incontournable qui rappelle les joies du Tour de France. De la région parisienne à la côte d’Azur, il faut tenter sa chance aux sprints, veiller aux risques de bordure et puis se projeter sur les dernières journées et les étapes de montagne. «
On a plusieurs cartes à jouer entre Bryan pour le sprint, Benjamin pour le côté punchy et Ion pour le général», explique Alain Deloeuil. Le coureur espagnol, vainqueur d’étape à Paris-Nice en 2019, avait terminé dans le ‘top 10’ l’an dernier (7e), une prestation qu’il espère réitérer cette année. Par ailleurs, l’équipe espère réaliser une belle prestation au contre-la-montre par équipe (3e étape). «
Benjamin, Max et Ion sont très à l’aise dans l’exercice et on dispose d’un nouveau vélo de chrono. Ce serait dommage de ne pas en profiter !» Pour parfaire leurs automatismes dans l'exercice, une journée de test a lieu ce vendredi au circuit belge de Zolder.
L'oeil de... Ion Izagirre
« Je vais tout faire pour monter sur le podium. Malgré ma chute à Gran Camino, mes sensations sont bonnes, j’ai pu m‘entraîner à nouveau et je me sens prêt à relever ce challenge. Paris-Nice est une course compliquée parce qu’il faut veiller aux bordures, éviter les chutes, réussir le contre-la-montre pour se donner une chance de bien figurer au classement général. Mais je pense que nous avons une très bonne équipe pour faire partie des animateurs de cette semaine de course. »
L'effectif
B. Coquard, R. Fernandez, S. Geschke, I. Izagirre A. Renard, B. Thomas et
M. Walscheid
TIRRENO - ADRIATICO / Une équipe de costauds
Rallier la mer tyrrhénienne à l’Adriatique, soit de la côte ouest à la côte est de l’Italie peut être rapide, sauf si l’on s’aventure dans les terres. C’est le programme de Tirreno-Adriatico, de lundi à dimanche prochain avec 1171 km à parcourir au fil des sept étapes au programme. Afin de briller sur la Course des deux mers, l’équipe Cofidis se présente avec un effectif particulièrement compétitif pour «
jouer sur tous les tableaux» dixit Roberto Damiani, directeur sportif. Ainsi, Simone Consonni, Davide Cimolai et Axel Zingle tenteront leurs chances dans les étapes dévolues aux sprinteurs et aux puncheurs. De leurs côtés, Anthony Perez – victorieux la semaine dernière à la Faun Drôme Classic -, Victor Lafay (3e d’une étape à Tirreno-Adriatico l’an dernier) et Rémy Rochas seront des atouts majeurs dès que la route s’élève. Ils auront aussi un rôle majeur afin de contribuer à épauler Guillaume Martin qui y participe pour la première fois et qui visera la plus haute marche au classement général. De quoi promettre une semaine de compétition particulièrement dense pour l’équipe Cofidis !
L'oeil de... Guillaume Martin
« Depuis le début de saison, j’ai dû faire face à plusieurs pépins de santé. Le fait de ne pas avoir couru en pleine possession de mes moyens instille forcément un peu de doute. Mais j’aborde la course avec beaucoup d’enthousiasme, d’autant que c’est la première fois que j’y participe. J’aurai bientôt 30 ans et je suis reconnaissant envers l’équipe de me permettre de découvrir de nouvelles courses. C’est aussi ma première course à étapes de l’année et c’est le terrain de jeu où je m’exprime le mieux. Nous avons une équipe vraiment solide qui peut briller sur tous les terrains. On a les armes pour viser des victoires d’étape et une bonne place au classement général ! »
L'effectif
D. Cimolai, S. Consonni, V. Lafay, G. Martin, A. Perez, R. Rochas et A. Zingle
GP CRIQUIELION, MONSERÉ / Pour les résistants du bitume
Les courses belges, toujours aussi harassantes, haletantes et endiablées se poursuivent ce week-end. Cofidis sera en effet engagé au GP Criquielion ce samedi (201 km) puis au GP Monseré dimanche (198,6 km). L’effectif sera concentré autour de Piet Allegaert, si à l’aise dans ce type d’exercice. Il pourra compter sur le soutien de rouleurs-puncheurs : Jelle Wallays, Hugo Toumire, Christophe Noppe, Wesley Kreder et Alexandre Delettre qui feront tout pour l’aider à se battre pour la victoire finale.
L'effectif
P. Allegaert, A. Delettre, W. Kreder, C. Noppe, H. Toumire et J. Wallays