Publié le : 11/01/2023
Cette saison, les coureuses et coureurs de l’équipe Cofidis évolueront au guidon d’un vélo Look qui se veut à la fois léger, aérodynamique et étudié pour briller sur tous les terrains. Récit d’un travail de longue haleine, mené par les équipes de Cofidis et de Look afin de contribuer à vivre une saison pleine de succès.
C’est l’une des clés essentielles afin d’être performant. Disposer d’un vélo fiable, léger, agile et capable d’être à la hauteur de ceux des meilleures équipes du monde. Depuis plusieurs mois, les équipes de Look et de Cofidis travaillent de concert afin que les coureuses et les coureurs puissent disposer du meilleur outil possible sur tous les terrains. Le vélo doit à la fois convenir aux qualités de sprinteur de Bryan Coquard, qu’à celles de grimpeur de Guillaume Martin et à toutes les spécificités de chaque coureur.
À l’origine, il y a des discussions nouées entre Cédric Vasseur, manager général et forcément sensible à la qualité des vélos en tant qu’ancien coureur, et les équipes de Look. «
Il était important de définir les contours du partenariat et de faire preuve de cohérence en rapprochant nos deux entités», précise Federico Musi, PDG de Look. Dès l’accord trouvé, il a fallu se retrousser les manches.
Le bureau d’études et les ingénieurs de Look se sont mis au travail en sollicitant régulièrement la cellule performance de l’équipe. Après avoir défini le cahier des charges et dessiné les premiers prototypes, place à la fabrication du vélo. C’est là qu’entre en scène Benjamin Thomas. Au cours de sa saison, particulièrement dense, le coureur a aussi testé le vélo à de nombreuses reprises. «
Forcément, ce sont des déplacements en plus mais j’ai essayé de m’investir à fond là-dedans, explique-t-il.
On prend beaucoup de plaisir à tester du matériel et à tout faire pour l’améliorer».
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Lors des premiers tests, les retours étaient déjà très encourageants», souligne Samuel Bellenoue, à la tête de la cellule performance. «
Dès le début, c’était un très bon vélo et les versions suivantes nous ont permis de sélectionner le plus polyvalent et le plus complet», assure Benjamin.
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On a senti tout de suite une réelle volonté chez Look de travailler avec nous, de s’enrichir de nos retours», poursuit Samuel. «
Le fait que Look et Corima soit la même entité permet de travailler davantage sur le comportement du vélo, sur l’interface roue-cadre qui est très importante».
« Il y a eu un travail très conséquent en matière de poids, de rigidité, d’aérodynamisme», abonde Benjamin.
Lors du stage de décembre, à Dénia en Espagne, l’ensemble des coureurs ont pu le tester.
En amont, chaque coureur avait donné les mensurations idéales en matière de réglages afin d’optimiser le temps au maximum. Après un travail particulièrement conséquent des mécaniciens, qui se sont adaptés rapidement, chacun a pu commencer à rouler et à s’y familiariser. Benjamin parle d’un vélo «
extrêmement polyvalent et complet» capable «
de rivaliser avec ce qui se fait de mieux dans le peloton international».
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Il a été étudié pour être excellent partout, assure le PDG de Look, Federico Musi.
Il y a eu une recherche poussée sur les matériaux pour être à la fois rigide, léger, confortable et que la géométrie du vélo soit adéquate à tous les coureurs». De son côté, Benjamin Thomas assure «
avoir un gros coup de cœur» pour le vélo de contre-la-montre «
probablement un des meilleurs vélos en configuration course sur lequel j’ai roulé». Et le coureur d’assurer : «
j’espère que tout le travail qui a été effectué ces derniers mois se traduira sur la piste !»