Publié le : 24/07/2022
Lors du Tour de France le plus rapide de l’histoire, la formation nordiste a résisté à tout et fait preuve d’un sacré sens de l’engagement et du collectif. La bataille pour conserver le maillot à pois, la tentative en solitaire de Benjamin Thomas à Carcassonne, le prix de la combativité d’Anthony Perez… Retour en images sur ces 21 étapes de haute volée.
Simon Geschke et le maillot à pois, le symbole d'un collectif rodé
Pendant neuf étapes, Simon Geschke a été leader du classement de la montagne. Neuf étapes où le coureur allemand a pu bénéficier de toute la solidarité et du sens du collectif de ses coéquipiers - Anthony Pérez, Pierre-Luc Périchon, Ion Izagirre - pour le conserver, d’abord dans les Alpes puis dans la descente vers le sud jusque dans les Pyrénées. Il est devenu ainsi l’Allemand ayant le plus porté ce maillot distinctif de l’histoire du Tour de France. Ce n’est qu’à l’issue de la dernière étape de montagne menant à Hautacam qu’il a perdu le leadership de ce classement. Mais il n’y a pas de regret à avoir : c’est l’homme fort de ce Tour de France, Jonas Vingegaard, qui l’a devancé. Comme une consolation, Simon a pu porter cette tunique jusque sur les Champs-Élysées, le coureur danois ayant également le maillot jaune.
Benjamin Thomas, si près du but
Une arrivée à Carcassonne, dans la fournaise, et l’issue d’une journée où les équipes de sprinteurs voulaient s’illustrer. Sauf que Benjamin Thomas a décidé de jouer sa propre partition. À 48 kilomètres de l’arrivée, il porte une attaque, non loin de ses attaches familiales dans le Tarn, s’échappe un temps avec un autre coureur puis tient bon, seul. Les kilomètres filent, il passe la flamme rouge… Toujours seul. L’espoir grandit mais l’organisme souffre, Benjamin donne tout. Il finit par être repris à 400 mètres de l’arrivée après être allé au bout de lui-même. Une semaine plus tôt, à Lausanne, il avait déjà pris la 7e place d’une arrivée entre costauds. De quoi entrer, déjà, parmi les grands animateurs de ce Tour de France alors qu’il y participait pour la première fois.
Anthony Perez, les échappées belles
Anthony Pérez est un habitué des raids à l’avant de la course. Il l’a démontré une première fois entre Dunkerque et Calais (5e étape, 171,5 km) où il a initié l’échappée avant qu’elle ne soit reprise à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. Le Toulousain empoche alors le prix de la combativité, le premier podium protocolaire d’un coureur Cofidis dans ce Tour de France. Huit étapes plus tard, jour de fête nationale, ‘Antho’ est encore à l’attaque. II passe en tête au mythique col du Galibier et contribue ainsi à protéger le maillot à pois de Simon Geschke (voir par ailleurs).
Un Tour de France impitoyable
La recrudescence des cas de Covid-19 n’a pas épargné le peloton, ni l’équipe Cofidis. Avant même le départ, Bryan Coquard, carte majeure pour disputer les sprints, a dû quitter la route du Tour de France. À Lausanne, c’est le leader de l’équipe, Guillaume Martin, qui est contaminé à son tour alors qu’il pointait à la 14e place du classement général. Puis à Carcassonne, Max Walscheid ne peut prendre le départ pour les mêmes raisons.
La formation Cofidis s’est attachée, pendant toute la Grande Boucle, à densifier au maximum ses mesures sanitaires et à toujours veiller à protéger l’intégrité physique de ses coureurs et, par conséquent, de leurs compères du peloton. Elle a également eu à déplorer l’abandon de Victor Lafay qui faisait ses débuts sur la route du Tour de France et qui a posé pied à terre entre Bourg d’Oisans et Saint-Étienne. Ces quatre coureurs ont déjà repris l’entraînement. Et ils feront tout pour réussir leur 2e partie de saison et offrir ainsi à l’équipe de belles émotions sportives.
Une dernière étape prestigieuse et majestueuse
Pour conclure ce Tour de France, les coureurs se sont élancés depuis La Défense Arena. Des milliers de personnes ont acclamé le peloton avant qu’il ne s’élance. Les coureurs Cofidis en ont profité avant de prendre la route. Symboliquement, Simon Geschke a remporté le dernier point attribué au classement de la montagne, comme pour conforter sa 2e place parmi les meilleurs grimpeurs derrière l’intouchable Jonas Vingegaard.
Tour de France femme avec Zwift, une première journée historique
Ce dimanche restera longtemps comme le jour où le cyclisme féminin a basculé dans une nouvelle dimension. En début d’après-midi, 144 coureuses se sont élancées pour cette 1ère étape prestigieuse entre la Tour Eiffel et les Champs-Élysées. Une grande première donc et un moment fort pour l’équipe Cofidis, constituée en début de saison. Cette journée a été contrasté, la faute à la chute puis à l’abandon d’Alana Castrique. En revanche, Victoire Berteau, elle, a pris la 20e place du sprint et se classe 1ère Française. La 2e étape, demain, entre Meaux et Provins (135 km) devrait également s’achever au sprint.
Ethias Tour de Wallonie - Et. 2 / Jesús Herrada et Guillaume Martin s’illustrent
Depuis hier, Cofidis est engagé sur un 3e front : l'Ethias Tour de Wallonie. Lors de l’étape du jour, entre Verviers et Herve (176,8 km), les difficultés s’enchaînaient avec sept côtes à gravir. Une étape de costauds donc où les coureurs de la formation nordiste se sont illustrés. Jesús Herrada prend ainsi la 3e place de l’étape, derrière Oier Lazkano et Loic Vljegen. De son côté, Guillaume Martin, qui dispute sa course de reprise après avoir dû quitter le Tour de France, monte en puissance. Le Normand a en effet pris la 12e place de cette étape. Il reste encore trois autres étapes à disputer dont celle entre Durbuy et Couvin mardi qui sera également propice aux grimpeurs.