CHAMPIONNAT DE FRANCE  ZINGLE 3e DU SPRINT, COFIDIS ACTEUR n°1 DE LA COURSE

CHAMPIONNAT DE FRANCE ZINGLE 3e DU SPRINT, COFIDIS ACTEUR n°1 DE LA COURSE

Publié le : 27/06/2022

À l’issue d’une course où l’équipe Cofidis a su imprimer le tempo, Benjamin Thomas a emmené Axel Zingle dans le final. Le jeune sprinteur de 21 ans termine 3e après avoir tout donné. Il offre à Cofidis son 3e podium de la journée dans ces championnats nationaux, après Jésus Herrada (3e en Espagne) et Simon Geschke (3e en Allemagne).


Ils y ont cru jusqu’au bout. Les coureurs Cofidis ont démontré ce dimanche après-midi, sur le circuit de Cholet, à quel point ils formaient d’une équipe solide et que les liens entre eux étaient forts. Sur le podium matinal, tous les coureurs de la formation nordiste se tenaient par les épaules. Unis pour la photo et unis sur la route surtout. Jusqu’au bout, Cofidis a fait preuve d’une sacrée stratégie collective et ne laisse échapper la victoire que pour quelques centimètres. Retour sur une course où ils auront tout donné.

Acteurs de bout en bout

Avant le final, il fallait résister à ces 12 tours dans les rues de Cholet, les 240 km à parcourir et savoir anticiper les coups collectivement. Et c’est ce que l’équipe Cofidis s’est affairée à faire tout au long de la course. Dès les premiers kilomètres, Alexandre Delettre intègre le groupe d’échappés qui comptera jusqu’à 2 min 30 secondes d’avance. 

À une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, l’équipe durcit la course et rétrécit l’avance des hommes de tête. Tour à tour, Rémy Rochas, Thomas Champion, Hugo Toumire, Eddy Finé puis Victor Lafay ont notamment mené le peloton. Puis, c’est Anthony Pérez qui répond à une attaque. L’échappée a été reprise à 30 km de l’arrivée, dans l’avant-dernière tour et la course commence alors à s’animer.

Quand Benjamin Thomas emmène Axel Zingle 

L’équipe Cofidis reste bien placée en tête de peloton avec six coureurs dont Eddy Finé, Bryan Coquard, François Bidard et Guillaume Martin. Ensuite, à 11 km de la ligne, Anthony Pérez accélère encore avant d’être imité par Benjamin Thomas. Longtemps, le Tarnais tient bon en tête de course avec Florian Sénéchal.

Dans les 3 derniers kilomètres, ils sont rejoints par un trio composé notamment d’Axel Zingle. Enfin, Benjamin a emmené Axel qui a enclenché son sprint dans les 200 derniers mètres avant de se faire dépasser sur la ligne. Malgré la déception de ne pas avoir conclu cette course par la victoire, l’équipe peut être fière de sa prestation collective, en attendant le départ du Tour de France, vendredi prochain à Copenhague.

 

ILS ONT DIT

 

Axel Zingle (3e) :

"On avait dit au briefing, hier, que l’on avait pour ambition de l’emporter. Je suis vraiment déçu et je m’excuse pour l’équipe : j’étais dans une position idéale avec Benjamin (Thomas) devant. Malheureusement, je n’ai jamais réussi à récupérer même en étant dans ses roues. J’ai peut-être été présomptueux de lancer le sprint à 200 mètres de l’arrivée. Je n’avais pas les jambes pour tenir. La déception est pour moi mais surtout pour toute l’équipe qui s’est employée toute la journée. Nous étions face à des coureurs expérimentés et très costauds. Mais quand on regarde notre journée, on ne peut pas avoir de regret". 

 

Benjamin Thomas (5e)

: “J’étais vraiment bien dans le final. On a été idéalement placés par Anthony (Pérez), Bryan (Coquard) et Axel (Zingle) étaient là aussi. J’ai attaqué avec Florian Sénéchal mais j’étais un peu court dans les 5 derniers kilomètres. Il était vraiment fort aujourd’hui. Ensuite, j’ai essayé de lancer Axel mais il lui manquait de jambes dans l’emballage. Après, ça reste un sprint au bout de 240 km et on connait les qualités de Florian. De notre côté, on a tenté, on a animé la course et on n’a pas de regret à avoir. Axel n’a que 23 ans, ce ne sont que ses premières courses sur des distances aussi longues. Il apprendra et on reviendra plus fort ! » 

 

Christian Guiberteau, directeur sportif : "

Nous étions là pour jouer le titre et l’équipe a tout donné pour y parvenir. Il y a forcément de la déception parce qu’on y croyait. Nous savions cette année qu’on avait de belles cartes pour jouer la victoire. Physiquement, stratégiquement, l’équipe a relevé le défi. C’est un circuit sur lequel ça se joue à l’usure. Si la victoire avait été au bout, on aurait salué la prestation collective de Cofidis. Là, on va analyser la course et se projeter avec enthousiasme sur les prochaines échéances."