Publié le : 28/05/2022
Le leader de la formation nordiste s’est montré une nouvelle fois offensif, cette fois-ci dans la montée finale vers Marmolada. Repris par les favoris dans la bataille pour le maillot rose, il franchit la ligne au 19e rang et conserve la 14e place du classement général.
Le Giro a décidément le don pour jouer avec les nerfs et il faut un cœur bien accroché pour en suivre chacun des épisodes. À l’heure où il faut penser, déjà, à quoi peuvent ressembler les après-midis sans le festival italien, il restait encore un hors d’œuvre ce samedi et non des moindres. Les Dolomites offraient un parfait décor pour une ultime explication avec 168 km et trois cols aux pourcentages tutoyant parfois les 18%.
Une nouvelle offensive pour Guillaume Martin
Dans cette ultime bataille avant le chrono final, un groupe de 14 coureurs s’est rapidement détaché. Du côté de Cofidis, l’équipe a protégé Guillaume Martin au sein du groupe des favoris. Le leader de la formation nordiste s’est évertué à gérer la montée finale avant de porter une attaque dans les derniers kilomètres avant l’arrivée. Repris par les favoris, il franchit finalement la ligne à la 19e position et conserve sa 14e place au classement général, à 28 min du nouveau maillot rose, Jai Hindley.
Demain, la route sera bien plus plate mais le Giro n’en sera pas fini pour autant. Le Tour d’Italie s’achève en effet par un contre-la-montre dans les rues de Vérone. 17,4 km seront au programme avec une bosse au milieu du parcours (4,5 km à 5%). Une fois la ligne d’arrivée franchie et ce dernier effort intense achevé, ce sera enfin l’heure de souffler et de regarder en arrière. Avant d’aborder cette dernière étape, Cofidis est l’une des 6 équipes à compter encore tous ses coureurs, 22 jours après le grand départ à Budapest.
ILS ONT DIT
Guillaume Martin :
« Aujourd'hui je pensais que c'était une étape qui allait se jouer entre les leaders du classement général et je n'ai pas spécialement chercher à prendre l'échappée. Ce n'était pas forcément un bon calcul. Il faut faire des paris parfois et celui-ci n'était malheureusement pas le bon. L'essentiel c'est de terminer ce Giro avec des bonnes jambes. C'est un Giro que j'ai un peu couru à l'envers en attaquant pas forcément dans les meilleurs moments. Mais à l'heure du bilan, c'est un Giro qui n'est pas à la hauteur de mes espérances. J'en tire néanmoins de l'expérience et de nombreux enseignements afin de progresser à l'avenir »
Roberto Damiani, Directeur Sportif :
« C'est vraiment une étape qui ressemble à celle d'hier avec l'échappée qui va au bout. Les équipes de leaders n'ont pas roulé derrière pour se jouer la victoire d'étape. Guillaume n'a pas pu prendre l'échappée qui est partie dans une petite bosse, dans un moment avec de la pluie. Mais il est parvenu à rester non loin des premiers jusqu'au bout »