PARIS-NICE - ÉTAPE 6  BRYAN COQUARD 5e  AVANT LES GRANDES EXPLICATIONS

PARIS-NICE - ÉTAPE 6 BRYAN COQUARD 5e AVANT LES GRANDES EXPLICATIONS

Mathilde L'Azou

Publié le : 11/03/2022

Bryan Coquard a pris la 5e place à Aubagne, son 2e ‘top 5’ depuis le départ de Paris-Nice. Les regards se tournent désormais sur les deux dernières étapes, décisives, où Ion Izagirre (10e du classement général) et Guillaume Martin (19e) tenteront de tirer leur épingle du jeu.


Alliance de circonstance sur les routes de Paris-Nice ce vendredi. Entre Courthézon et Aubagne, la plus longue étape de la semaine (214 km), les coureurs Cofidis se sont associés aux Trek-Segafredo et à Jumbo Visma pour contrôler puis réduire l’avance des échappés. Car chez Cofidis, l’objectif était affiché : mettre Bryan Coquard dans les meilleures dispositions. 

Walscheid, un sacré travail à l’avant du peloton 

L’équipe devait s’employer à plus d’un titre, d’autant qu’elle devait composer sans trois de ses coureurs. Au lendemain de l’abandon sur chute de Tom Bohli, Simon Geschke n’a pas pris le départ. Si vaillant et courageux pour épauler ses leaders la veille, il était diminué depuis quelques jours et a renoncé à aller au bout. Ruben Fernandez, qui s’était illustré en étant longuement maillot jaune virtuel hier, a lui aussi été contraint à l’abandon à cause de problèmes respiratoires. 

Alors, chaque coureur a redoublé d’efforts. Max Walscheid ne s’est pas ménagé à l’avant du peloton pendant une grande partie de l’étape. Lorsque le futur vainqueur de l'étape, Mathieu Burgaudeau, a attaqué, Guillaume Martin a un temps tenté de revenir sur lui. Dans la foulée du vainqueur, Bryan Coquard a disputé le sprint et termine à la 5e place. Il s’agit ainsi de son 2e ‘top 5’ en six jours, son 7e depuis le début de la saison. 

Un col mythique et une grande explication attendue 

Dès demain, ce sont les grimpeurs et les favoris qui sont attendues au tournant. Si le parcours reste identique à celui prévu par les organisateurs, 155,2 km seront à parcourir au départ de Nice avec deux difficultés majeures : la côte de Coursegoules (8,1 km à 4,9%) et le final au col du Turini (14,9 km à 7,3%). Un parcours qui devrait permettre aux leaders et aux grimpeurs de s’illustrer. Et dans cette bataille à venir, Ion Izagirre (10e du classement général, à 2 min 01) et Guillaume Martin (19e, à 3 min 15 sec) feront tout pour s’y mêler et donner le meilleur.

 

 

ILS ONT DIT

Bryan COQUARD :

"On a travaillé toute la journée pour favoriser un sprint massif. Max Walscheid a été très fort et très solide toute la journée pour y contribuer. Dans le final, avec Ion et Guillaume on était bien placés dans le peloton. Malheureusement, on n’est pas allé au bout mais ça fait partie du cyclisme."

Guillaume MARTIN :

"La question du jour, c’était de savoir si l’échappée pouvait aller au bout ou pas. On a vu dès le début que des équipes étaient intéressées pour contrôler la course et ça nous convenait afin de tenter notre chance avec Bryan. Max Walscheid a très bien roulé dans ce but-là. Dans le final, on a été vigilant, bien placé. Il y a eu un petit moment d’inattention au moment du sprint intermédiaire où Mathieu Burgaudeau s’est échappé. J’étais alors à l’avant et ensuite c’était difficile de s’organiser pour ramener le peloton. C’est un peu frustrant de laisser échapper la victoire après tout le travail qui a été fourni. Demain, j’espère qu’on ira jusqu’au col du Turini et qu’on aura une vraie explication. En tout cas, j’ai les jambes pour être ambitieux !"  

Alain DELOEUIL, directeur sportif :

"Il y a un peu de déception mais on doit saluer le succès de Mathieu Burgaudeau, c’est une très belle victoire. L’absence de deux de nos coureurs a forcément pesé. Max a fait un très gros travail tout au long de la journée mais Bryan était un peu esseulé. Il termine 5e et c’est l’essentiel. Demain, ce sera une autre histoire : on tentera de se rapprocher des meilleurs au classement général et pourquoi pas de jouer la victoire. C’est ce week-end que tout va se jouer !"