PARIS-NICE - ÉTAPE 5  FERNANDEZ DANS L'ÉCHAPPÉE,  MARTIN ET IZAGIRRE BIEN PLACÉS !

PARIS-NICE - ÉTAPE 5 FERNANDEZ DANS L'ÉCHAPPÉE, MARTIN ET IZAGIRRE BIEN PLACÉS !

Getty Sport

Publié le : 10/03/2022

L’équipe Cofidis a été omniprésente lors de cette première étape montagneuse. Ruben Fernandez a longtemps été maillot jaune virtuel, Guillaume Martin a attaqué et Ion Izagirre a toujours été dans le groupe des leaders. À l’arrivée, le Basque (10e) et le Normand (15e) font leur entrée dans le "top 10" (10e) et dans le "top 20" (15e) au classement général.


Les premiers cols de ce Paris-Nice se présentaient aujourd’hui, entre Saint-Just-Saint-Rambert et Saint-Sauveur-de-Montagut, avec 3350 mètres de dénivelé positif pour 189 km. Un effort certain alors que la répétition des efforts a déjà laissé des traces et les multiples forfaits annoncés ce matin dans les autres équipes (18 non-partants) l’ont prouvé.

Dès la première ascension, un groupe se détache avec parmi eux Ruben Fernandez, récent 4e de Gran Camino. Ils sont 11 dans cette échappée et comptent jusqu’à 7 minutes d’avance au cours de l’après-midi. Cela a d’ailleurs placé un temps Ruben comme maillot jaune virtuel. Dans le peloton, alors que le rythme se durcit, Tom Bohli, victime d'une chute, est contraint à l’abandon (légères contusions).

Martin et Izagirre dans le bon wagon

Un peu plus tard, dans la montée du col de la Mure, tout s’accélère. Ruben est distancé par l’attaque de McNulty et le peloton – avec Izaguirre et Martin - s’amoindrit. Guillaume en profite alors pour porter une attaque à 2,3 km du sommet. Il compte près d’une minute d’avance sur le peloton avant d’être repris par le groupe composé par les leaders où figure notamment Ion Izagirre.  

En terminant avec les costauds, respectivement 18e et 21e de l’étape, Guillaume Martin et Ion Izaguirre font leur entrée dans le ‘top 20’ du classement général. Le Normand gagne 18 places et pointe au 19e rang (à 3 min 16 sec) alors que le Basque monte au 10e rang (à 2 min 01 sec). Une nouvelle explication est attendue samedi si le peloton va jusqu’au col du Turini. Mais avant, 213,6 km seront au programme entre Courthézon et Aubagne où le scénario pourrait être propice aux sprinteurs.

 

 

ILS ONT DIT

Guillaume MARTIN :

"La course a mis vraiment longtemps à se débrider. On jouait un peu sur du velours car on avait Ruben à l’avant qui était bien placé pour le général et qui a longtemps été maillot jaune virtuel. Dans la dernière montée, quand j’ai entendu qu’il avait craqué, j’ai commencé à porter une offensive. C’est dommage parce que j’étais tout seul et il restait encore une trentaine de kilomètres. Heureusement, je suis retombé sur Ruben qui m’a aidé dans la partie plus roulante et je l’en remercie vraiment. Il n’y a pas de regret à avoir, je suis content d’avoir tenté ma chance !"  

Ion IZAGIRRE :

"On a très bien travaillé tout au long de l’étape. En mettant Ruben dans l’échappée, on avait une chance de se battre pour la victoire finale. Dans la 2e partie de l’étape, Guillaume a attaqué et il a pris un avantage intéressant. À la fin, on peut être content de notre prestation, même si on est triste d’avoir perdu Tom sur abandon. Guillaume a démontré qu’il était dans une très bonne condition, Ruben a fait un très bon travail.. Il nous reste encore trois étapes et j’espère qu’on pourra à nouveau faire quelque chose d’intéressant d’ici la fin de Paris-Nice. » 

Alain DELOEUIL, directeur sportif :

"Globalement, c’est une belle journée. Nous avons fait ce que nous avions l’intention de faire en étant présent sur toute la course. Ruben est allé dans l’échappée et quand il s’est fait lâcher, on a changé nos plans et Guillaume a attaqué et il a eu raison. Nous avons tenu parole, on a dynamité la course alors que les leaders ont été plutôt attentistes. Demain, ce sera un gros morceau mais cela peut s’achever au sprint. On verra si Bryan pourra tenter sa chance !