Publié le : 07/03/2022
Avec le vent, les chutes, les risques de bordure et le vent froid, cette entrée en matière n’a pas été de tout repos. Mais l’équipe Cofidis a tenu bon et ses deux leaders, Guillaume Martin et Ion Izagirre, terminent avec les principaux favoris.
Il y avait de l’enthousiasme au départ de cette 80e édition de Paris-Nice. Des noms prestigieux sur la ‘starting list’, une journée ensoleillée, le public de retour à proximité du paddock… Mais la "course au soleil" est fidèle à sa réputation en étant "
nerveuse et semée d’embûches"comme le soulignait la veille Guillaume Martin.
Des leaders bien protégés
Ainsi, malgré l’absence de difficultés majeures pour la 1ère étape (160 km d’une longue boucle autour de Mantes-la-Ville), rien n’a été facile. Le rythme était particulièrement élevé et des bordures ont failli se constituer à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée. Un peu plus tard, une chute a impliqué plusieurs coureurs, dont Ion Izaguirre, heureusement sans gravité.
Ensuite, il a fallu résister à l’accélération imposée par la Jumbo-Visma. Guillaume Martin et Ion Izagirre sont restés bien positionnés, bien épaulés par leurs coéquipiers, et ils n’ont pas concédé de temps aux autres favoris à l’arrivée. En revanche, les sprinteurs n’ont pas pu s’exprimer suite à l’attaque des trois coureurs Jumbo-Visma. Bryan Coquard termine avec le peloton, à la 18e place.
Demain, les coureurs débutent leur descente vers le sud avec 159,5 km et 4 départements traversés entre Auffargis et Orléans. S’il faudra à nouveau veiller aux risques de bordures, le scénario devrait être favorable aux sprinteurs, de quoi permettre à Bryan Coquard de s’illustrer dans le final.
ILS ONT DIT
Bryan COQUARD (18e de l’étape) :
« Je suis revenu placé en bas de la dernière difficulté et je me suis retrouvé dans la roue de Quintana et Yates mais l’écart était déjà fait. Les coureurs Jumbo-Visma étaient plus forts aujourd’hui. Mes sensations étaient bonnes mais pas assez pour revenir sur eux. Dans le sprint, je me suis fait un peu coincer mais la victoire était déjà jouée. Demain sera une nouvelle journée et une nouvelle occasion de bien figurer. »
Guillaume MARTIN (23e de l’étape) :
« Cette 1ère étape était nerveuse, comme on s’y attendait, avec des changements de directions, des bosses, des emménagements urbains… Il y avait pas mal de tension tout au long de la journée. On était bien placés collectivement, notamment grâce à l’investissement de Max Walscheid et Tom Bohli. Dans la dernière bosse, je n’étais pas assez bien positionné pour accompagner les premiers. Mais j’ai vraiment de bonnes jambes et c’est très encourageant pour la suite. Demain, ce sera une nouvelle journée tendue et dangereuse, notamment à cause du vent. J’espère faire le dos rond en attendant impatiemment la fin de semaine. »
Alain Deloeuil, Directeur Sportif :
« C’était une étape nerveuse, typique de Paris-Nice. On sait qu’il faut tout faire pour éviter les chutes et on l’a plutôt bien réussi, même si on a eu une crainte avec Ion (Izaguirre) qui a été pris dans la première chute. Mais ça s’est relativement bien passé. Le final était un peu chaotique et il n’y avait rien à faire contre les Jumbo-Visma. L’essentiel a été effectué aujourd’hui puisque nos coureurs Guillaume et Ion sont bien placés au classement général. »