Publié le : 29/06/2021
Blessé suite aux chutes de la 1ère étape, le capitaine de route a tenu bon. Sa forme physique s’améliorant, il s’est offert les joies de l’échappée entre Redon et Fougères ce mardi. Christophe Laporte, lui, termine 7e du sprint. Demain, place au premier contre-la-montre de ce Tour.
Il s’agit d’une petite habitude qui réjouit sur ce Tour de France. À chaque étape depuis le départ, un coureur rouge et blanc est dans l’échappée. Il y a eu Anthony Perez les deux premiers jours puis Jelle Wallays, hier qui a tenté sa chance. Ce mardi, c’était au tour du capitaine de route, Pierre-Luc Périchon de s’autoriser une étape dans l’échappée.
Périchon, 72 heures après
Ils n’étaient que deux, ont compté jusqu’à 3 minutes d’avance mais le bonheur était là. ‘PLP’ a pris sa revanche sur le mauvais sort, lui qui avait chuté au cours de la première étape. Samedi, Pierre-Luc répétait que les mésaventures «
faisaient partie de la course» mais il avait dû se rendre à l’hôpital, serrer les dents et courber l’échine. Mais son expérience et sa bonne humeur lui ont permis de repartir de l’avant, de garder le sourire et de s’offrir cette belle étape à l’avant.
Lors du sprint final, Christophe Laporte a tenté sa chance. Légèrement gêné dans son effort, le sprinteur de l’équipe Cofidis termine finalement à la 7e du sprint. Les autres coureurs de l’équipe se sont préservés, à l’image de Guillaume Martin. «
On a passé une journée relativement tranquille», atteste le leader de la formation nordiste qui attend les étapes de montagne avec impatience.
ILS ONT DIT
Pierre-Luc PÉRICHON :
« J’avais envie de me rassurer. Il y a 72 heures, je n’avais aucune garantie de pouvoir repartir et aujourd’hui je me suis fait plaisir sur les routes du Tour de France avec le soutien de tout le public breton. Quand Brent Van Moer a accéléré, je pensais qu’il le faisait pour le Prix de la combativité, pas pour aller au bout. Mais je n'ai aucun regret : c’était une belle journée à l’avant et je ne regrette pas d’y être allé. »
Guillaume MARTIN : «
J’ai suivi ça de loin mais Pierre-Luc a fait une belle course. Derrière, on a passé une journée relativement tranquille et le final était moins dangereux qu’hier. Il n’y a pas eu de chute, c’est la preuve que lorsque tous les acteurs, tout le peloton est concerné par le problème et qu’on a un final avec des routes correctes, ça peut bien se passer. Pour ma part, j’ai pris aucun risque, je vais essayer de récupérer au mieux pendant le chrono et les étapes suivantes afin d’aborder la montagne dans les meilleures dispositions. »
Thierry MARICHAL, directeur sportif : «
On pensait qu’un groupe de coureurs plus conséquent allait composer l’échappée. Le scénario était donc un peu imprévu mais Pierre-Luc n’a pas perdu beaucoup d’énergie en début d’étape. Après, il y a forcément un peu d’amertume : si la collaboration entre Pierre-Luc et Brent Van Moer avait duré jusqu’au bout, il y aurait peut-être eu la possibilité d’aller cherche quelque chose… Demain, on va s'appliquer dans le contre-la-montre même s'il ne s'agit pas de notre exercice de prédilection. C’est important de garder du jus pour profiter de toutes les opportunités qui s’offriront à nous dans les prochains jours. »