NICOLAS EDET RAPATRIÉ EN FRANCE

NICOLAS EDET RAPATRIÉ EN FRANCE

Getty Sport

Publié le : 23/05/2021

Victime d’une chute hier, le coureur sarthois souffre d’une fracture spiroide de l’humérus gauche. Admis à l’hôpital de Trévise, il a été opéré dans la soirée. Son rapatriement, organisé conjointement avec les organisateurs, devrait avoir lieu en fin de journée. Il devrait être opéré dans les prochains jours à Rennes.


Nicolas Edet tient à se montrer rassurant. Ce dimanche matin, depuis l’hôpital de Trévise, le grimpeur de la formation Cofidis est revenu sur l’enchaînement malheureux des derniers jours. Après 25 km parcouru lors de la 14e étape du Giro, tout a basculé. « Nous étions en ville et j’étais en train de me dire à quel point le Giro était une belle course, confie-t-il. Alors que ça continuait à attaquer, nous sommes arrivés à un rond-point. Deux ou trois coureurs ont glissé devant moi, j’ai freiné et j’ai tapé dans le mur. J’ai tout de suite senti que mon bras était cassé. »

« Ça va beaucoup mieux » 

La prise en charge médicale a ensuite été très rapide. Nicolas Edet a été transféré à l’hôpital de Trévise. Il souffre d’une fracture spiroide de l’humérus gauche. L’équipe médicale l’a opéré afin de stabiliser la fracture grâce des fixateurs externes. Après avoir passé la nuit à l’hôpital, le grimpeur assure que « ça va beaucoup mieux ». Son transfert en France devrait avoir lieu ce dimanche soir. Il devra subir une nouvelle opération chirurgicale dans les prochains jours vraisemblablement à Rennes.

À 33 ans, Nicolas Edet avait endossé avec enthousiasme le rôle de capitaine de route lors de ce Giro, en épaulant notamment les jeunes grimpeurs Rémy Rochas et Victor Lafay. Il s’était signalé en 1ère semaine en faisant partie de l’échappée entre Placenza et Sestola, ce qui lui avait permis de figurer un temps dans le ‘top 10’ du classement général.

Le grimpeur reste encore évasif à propos de son retour à la compétition. « J’attends d’échanger avec le chirurgien en France, que l’opération se passe bien et du temps nécessaire à la rééducation, explique-t-il. Dans mon esprit, je sais qu’un retour avant le mois d’août serait prématuré. » Il assure néanmoins « essayer de relativiser et de positiver » pour continuer à avancer et retrouver au plus vite l’adrénaline des courses.