Publié le : 20/03/2021
Malgré une très bonne condition, Christophe Laporte n’est pas parvenu à prendre part à la bataille finale. Il a finalement franchi la ligne à la 22e position, à 6 secondes du vainqueur, Jasper Stuyven.
Il s’agit d’une des journées les plus longues de la saison avec 299 km à parcourir et un final toujours haletant. Milan-San Remo est une course à part car tout se joue sur une succession de détails, sur une résistance constante pour bien se placer, pour anticiper les attaques et tenir malgré la décharge d’efforts.
Laporte a longtemps tenu bon
Tout au long de l’épreuve, les coureurs Cofidis se sont tenus au plan qui avait été décidé la veille lors du briefing. Attilio Viviani, Kenneth Vanbilsen et Fabio Sabatini se sont ainsi employés pour bien placer Christophe Laporte et Elia Viviani au pied de la Cipressa.
Une poignée de kilomètres plus loin, si Elia Viviani était trop juste, son coéquipier varois a tenu bon. Mais Christophe Laporte, isolé au moment d'aborder la montée rapide du Poggio, n'est pas parvenu à se placer correctement pour avoir une chance de suivre le groupe des favoris.
Le Varois a néanmoins terminé à la 22e place à 6 secondes du vainqueur, Jasper Stuyven, avec les principaux sprinteurs du jour. Cette édition de Milan-San Remo a permis à Guillaume Martin, Pierre-Luc Périchon et Attilio Viviani de découvrir ce Monument du cyclisme qu'est la « Primavera ». Malgré l’effort intense, tous en ont profité pour acquérir de l’expérience qui ne pourra qu'être bénéfique pour les prochaines échéances.
ILS ONT DIT...
Christophe LAPORTE :
« L’équipe a fait un bon travail jusqu’à la Cipressa, notamment grâce à Kenneth (Vanbilsen). J’étais très bien placé et j’étais devant lors de la cassure dans la descente. Ensuite, juste avant le Poggio, le peloton est rentré et je me suis retrouvé mal placé et un peu isolé. J’ai fait l’effort pour remonter et cet effort-là m’a manqué pour passer avec le groupe de tête. L’erreur, c’est le mauvais placement au pied du Poggio. C’est frustrant parce que je me sentais bien, j’avais les jambes pour être dans le groupe de devant. »
Guillaume MARTIN : «
C’est forcément décevant parce qu’on était venu avec des ambitions et le résultat n’est pas au rendez-vous. À titre personnel, je suis un peu frustré de ne pas avoir pu m’exprimer pleinement. C'est une course que je découvrais et je crois qu’il s’agit d’une course où il faut plus d’expérience pour savoir bien se placer. Si on n’est pas dans les 15 à 20 premiers dans les difficultés, on a toujours un temps de retard. Ça a été mon cas sur la Cipressa et a fortiori sur le Poggio que j’ai abordé très loin. C’est dommage parce que mes sensations étaient bonnes et j'avais les moyens de faire mieux. Et puis il y a aussi la déception de ne pas avoir pu aider Christophe dans le final. Mais malgré ça, nous avons tous emmagasiné de l’expérience. »
Cédric VASSEUR : «
Nous sommes forcément déçus du résultat au vue de l’équipe qu’on a aligné et de l'état de forme de Christophe affiché à Paris-Nice. Il va chercher la 22e place. Il avait bien appréhendé la descente de la Cipressa mais ensuite il était un peu loin au moment où Julien Alaphilippe attaque. Si les coureurs Cofidis ont parfaitement abordé la Cipressa, le placement au pied du Poggio nous coûte cher. Nous savons tous que dans le final, ce sont les jambes qui comptent. Avec nos moyens, nous sommes allés chercher le meilleur résultat possible aujourd'hui. »