Publié le : 05/11/2020
Le leader de la formation Cofidis a marqué des points précieux au classement de la montagne ce jeudi. Même s'il reste encore 3 étapes avant de passer la ligne d’arrivée finale dimanche, Guillaume Martin est désormais mathématiquement assuré de conserver sa tunique de meilleur grimpeur jusqu’au terme de l’épreuve.
Guillaume Martin avait à nouveau des fourmis dans les jambes. Il faut mesurer la chance de pouvoir compter sur un coureur qui, malgré une saison complétement chamboulée, est parvenu à rester constant au plus haut niveau jusqu’au bout. Il l’a démontré à nouveau ce jeudi en étant l’un des grands animateurs de cette 15e étape.
Lafay a tenté, Martin a engrangé
Cette longue étape de 230,8 km entre Cros et Puebla de Sanabria avait des airs de classiques impitoyable avec la pluie et le vent qui balayaient la route. Pas de quoi entamer la détermination des coureurs Cofidis. Au lendemain de l’échappée de Pierre-Luc Périchon, c’est Victor Lafay qui fait partie des premiers à attaquer. Un temps, il a été rejoint par Luis Angel Maté dans l’échappée.
55 pts d’avance sur Tim Wellens
Guillaume Martin attaque ensuite et empoche les points au sommet de San Amaro (3 pts). Il est à nouveau le premier à passer en tête des trois difficultés suivantes, l’Alto de Carcedo (3 pts), l’Alto do Furriolo (3 pts), l’Alto de Fumaces (3 pts) puis 3e à l’Alto del Padornelo (1 pts). Grâce à ce tour de force, le leader de la formation Cofidis est mathématiquement assuré de conserver son maillot à pois. Il compte en effet 55 pts d’avance sur Tim Wellens alors qu’il ne reste que 53 pts à être distribuer.
Demain, l’étape entre Salamanca et Ciudad Rodrigo sera également accidentée avec notamment deux ascensions de 2e et 1ère catégorie. Guillaume Martin, lui, pourra rouler avec un peu plus de sérénité.
GUILLAUME MARTIN, LA RÉACTION À CHAUD
"C’était une étape longue et usante. L’échappée a mis encore une soixantaine de kilomètres à se former. J’ai fait beaucoup d’efforts pour essayer de l’intégrer. Après le 1er col, ça a été compliqué de trouver l’espace pour pouvoir attaquer et ça m’a obligé à un gros effort pour revenir sur l’échappée. Mais j’avais de bonnes sensations et ça m’a permis d’assurer le maillot à pois et j’en suis très heureux.
Je suis également frustré que l’échappée se soit fait reprendre. Si on avait un peu mieux collaboré collectivement, on avait vraiment le moyen de creuser l’écart avec le peloton. Mais avec le vent de face, ça a été très compliqué. Ensuite, je n’ai pas eu le temps de descendre prendre un K-way et ça a rendu difficile ma fin d’étape à cause du vent et de la pluie. Là, je vais m’attacher à bien récupérer pour voir ce que je peux faire maintenant que le maillot est assuré."