Publié le : 24/10/2020
Le leader de Cofidis a réalisé un sacré numéro en disputant la victoire finale à Tim Wellens à Sabiñánigo. En terminant 2e, Guillaume Martin réussit la plus belle prestation de Cofidis sur une étape d’un grand Tour cette saison. Désigné plus combatif du jour, il promet d’être de nouveau d’attaque lors de la 2e semaine.
À la fin, ça ne devait pas être pour lui. Certes, Guillaume Martin avait cravaché pour rallier l’échappée du jour en compagnie de Thymen Arensman et Tim Wellens. Mais une fois passé les trois difficultés de la journée, le Français savait que l’arrivée était davantage propice à ses adversaires. Pourtant, il s’est accroché et a tenu la dragée haute à Tim Wellens jusqu’au bout.
Rendez-vous en 2e semaine !
Ces poignées de centimètres manquantes sur la ligne d’arrivée ne doivent pas faire oublier l’essentiel. Guillaume Martin vient en effet de rappeler de façon spectaculaire que l’équipe Cofidis entretient un lien très fort avec cette course, au point d’y avoir remporté 17 victoires dans son histoire et d’avoir porté tant de fois des maillots distinctifs.
Surtout, il démontre malgré une saison chamboulée et une place de 1er Français au Tour de France qu’il a la forme physique et le talent pour se transformer en chasseur d’étape. La Vuelta est encore longue et chez Cofidis tous savent que les occasion vont se présenter à nouveau
Barcelo, le régional de l'étape
Pour la formation nordiste, la journée aura été belle et pas seulement parce que le soleil était enfin prégnant au-dessus de la Vuelta. Fernando Barcelo, qui s’élançait depuis sa ville natale, à Huesca, a enchaîné les interviews avant le départ. Et le jeune espagnol était à l’attaque, dès les premiers kilomètres, au côté de son leader. En revanche, Natnael Berhane, appelé en dernière minute, a été contraint à l’abandon.
Désormais, il convient déjà de se tourner vers l’étape de demain. Si la journée ne s’achèvera pas au Tourmalet à cause de la propagation du Covid-19, elle sera néanmoins corsée avec trois cols et une arrivée finale au sommet à l’issue d’une ascension de 1ère catégorie. Il faudra résister et être fort avant la première journée de repos de cette Vuelta, à Vitoria.