Publié le : 22/10/2020
Le leader de la formation Cofidis a terminé dans le ‘top 15’ d’une étape épique, la 2e arrivée au sommet en 3 jours. De quoi démontrer sa bonne forme physique et envisager la suite de la Vuelta avec enthousiasme.
L’été est loin, certes, mais cette Vuelta s’évertue à le rappeler au quotidien. Il fallait en effet du courage ce jeudi pour résister au froid tenace et aux averses éparses. La chaussée mouillée, qui serpentait entre les cols de Navarre et de Castille-et-Leon dont les pics rocheux se perdaient dans les nuages, pouvait aussi s’avérée piègeuse.
Une ultime montée au forceps
Il y avait donc un air de K.O sur les routes entourées par la végétation brunie qui menaient à Laguna Negra.
Un tel scénario laissait penser à une explication entre costauds et c’est ce qu’il sait passé. À l'abord de la montée finale, Pierre-Luc Périchon, Emmanuel Morin, Victor Lafay et José Herrada ont longuement accompagné Guillaume Martin.
Le leader de la formation Cofidis a ensuite géré son effort dans les derniers kilomètres, lui qui termine à 43 secondes (14e) du vainqueur du jour, Dan Martin. Le Normand assure d'ailleurs que ses sensations sont meilleures que depuis le début de l'épreuve, ce qui est de bon augure pour la suire.
Demain, la Vuelta continue mais elle offrira un semblant de répit aux coureurs avec 191 km sans difficulté particulière entre Garray Numanca et Ejea De Los Caballeros. Un scénario qui devrait s’achever avec le premier sprint massif de ce Tour d’Espagne.
ILS ONT DIT...
Guillaume MARTIN : "
On avait envie de mettre un coureur dans l’échappée mais on a raté le coche. On s’en sort bien puisque le peloton est revenu. Ensuite, ça a été assez nerveux, on craignait pour le vent mais j’étais super bien entouré par Pierre-Luc, Manu, Victor et José. Après, j’ai eu de bonnes sensations, meilleures que dans les derniers jours.
J’ai réussi à rester longuement dans le 1er groupe. Dans le dernier kilomètre, je n’avais pas les ressources suffisantes pour jouer la victoire donc j’ai préféré ne pas insister et me relever un peu. Il n’y a pas le résultat à l’arrivée mais le bilan reste très encourageant pour la suite."
Christian Guiberteau, directeur sportif : «
Aujourd’hui, on a su bien rester solidaire autour de Guillaume Martin. Cela lui a permis d’aborder la dernière difficulté du jour dans les meilleures dispositions. Ces trois premières étapes ont été éprouvantes, on va veiller à bien récupérer avant d’enchaîner l’étape de demain. »