Publié le : 21/10/2020
Le vent fort et le tempo imposé par les Movistar a fait imploser le peloton à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée. L'équipe Cofidis s'est fait surprendre mais il en faudra plus pour entamer leur enthousiasme et leur objectif n°1 : la victoire d'étape.
Un jour ne ressemble jamais à un autre sur un grand Tour. Mais en disputant la Vuelta au cœur de l’automne, cela n’arrange rien. Car si le Tour d'Espagne se déroule traditionnellement sous un soleil puissant, là, le ciel est aussi menaçant qu’hier et les rafales de vent encore plus intenses que la veille.
Surpris par une bordure
Avec l’accélération des Movistar à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée, ces rafales ont causé plusieurs bordures à une cinquantaine kilomètres de l’arrivée. Si José Herrada est resté dans le 1er groupe, les autres coureurs de la formation Cofidis se sont fait surprendre.
Autour de Guillaume Martin, il se sont ensuite évertués à revenir sur le peloton. Un challenge particulièrement délicat, d’autant que Pierre-Luc Périchon est tombé à nouveau dans une descente, même s'il a pu ensuite repartir. Malgré la déception légitime, l'objectif de l'équipe n'a pas changé sur cette Vuelta : se battre avec détermination pour remporter une victoire d’étape. D'ailleurs, il faudra se remobiliser dès demain avec une étape de 166km et surtout une nouvelle arrivée au sommet. à la Laguna Negra.
ILS ONT DIT...
Guillaume MARTIN : "
Nous avons manqué de vigilance sur la cassure et l’écart s’est rapidement creusé. On a ensuite essayé de s’organiser et je remercie tous mes coéquipiers de s’être regroupés en bas pour réduire l’écart. Mais dans la vallée, avec un peloton lancé à vive allure et le vent, il n’y avait rien à faire. Après, je sais que le fait d’avoir perdu du temps me permet aussi d’avoir de la marge de manœuvre pour la suite. Même si c’est une mauvaise journée, ce temps perdu est peut-être un mal pour un bien afin de nous aider à accomplir notre objectif initial : remporter une victoire d’étape."
Jean-Luc JONROND, directeur sportif : "
Bien sûr, il y a de la déception à l’idée de s’être fait piéger avec cette bordure. Il s’agit d’une erreur de placement de nos coureurs, hormis José (Herrada) qui a suivi le train imposé par les Movistar. Certes, l’écart s’est creusé au classement général pour Guillaume. Après, on sait que cela pourrait lui laisser plus d’ouverture pour aller chercher une victoire d’étape. En tout cas, on fera tout pour rebondir avec cet objectif-là."