Publié le : 17/10/2020
Après avoir rassuré lors du contre la montre de ce samedi, nos huit coureurs auront à affronter une étape particulièrement difficile demain avec quatre ascensions au programme et une arrivée finale au sommet de Piancavallo.
Quinze jours après le chrono inaugural dans les rues de Palerme, les coureurs se sont à nouveau pliés à l’exercice du contre-la-montre, ce samedi. Au programme : 34,1 km à parcourir au cœur du Prosecco Superiore, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.
«
Pour nous, il s’agit d’une journée de transition puisque nous n’avons pas de grands spécialistes du chrono, expliquait dans la matinée l’un des directeurs sportifs, Sébastien Chavanel.
Il faut néanmoins bien s’appliquer et veiller à rentrer dans les délais». Les coureurs de la formation nordiste s’y sont attachés avec application en début et en milieu d’après-midi.
« Garder la même attitude » (Chavanel)
Désormais, tous ont le regard tourné vers l’étape de demain, l’une des plus spectaculaire de ce Giro, entre Rivolto et Piancavallo. Il faudra en effet de la ressource pour parcourir les 185 km composés de trois cols de 2e catégorie et d’autant de descentes avec plusieurs passages très techniques. Et dans le final, 14,5 km d’ascension attendent les coureurs avec des pourcentages dépassant les 14% avant une arrivée au sommet à Piancavallo.
Si les favoris auront à cœur de s’expliquer, les deux grimpeurs de l’équipe Cofidis, Nicolas Edet et Jesper Hansen, auront également une belle carte à jouer. Sébastien Chavanel confirme : «
on fera tout pour garder la même attitude qu’on a montré depuis le début de semaine en tentant d’intégrer l’échappée. L'idée, c'est de bien figurer et de se donner les moyens de se battre pour une victoire d’étape».