Publié le : 18/09/2020
À la veille de l'arrivée sur les Champs-Elysées, un contre-la-montre particulièrement exigeant attend les coureurs à la mythique Planche-des-Belles-Filles. Un rendez-vous où Guillaume Martin espère faire bonne figure.
Avant d’arriver à Paris et de savourer les joies des passages sur les Champs-Élysées, il reste une étape de choix : 36,2 km à parcourir et un col de première catégorie, la Planche des Belles Filles. Guillaume Martin explique : «
c’est assez particulier parce qu’on va devoir unir deux types d’efforts qui sont particulièrement opposés : devoir rouler très vite sur le plat puis retrouver très vite la façon de courir en montagne». Pour le Normand, «
ce genre de chrono par sa longueur et par son profil peut générer des écarts conséquents».
Le leader de la formation Cofidis souhaite conserver sa place aux portes du ‘top 10’ au général (12e). Il conserve d’ailleurs la place de 1er Français au général. « Ce sera très exigeant pour tous les coureurs », assure Cédric Vasseur. Pour les sprinteurs de l’équipe, à l’instar d’Elia Viviani, Simone Consonni et Christophe Laporte, le challenge sera de taille pour rester dans les délais. Il faudra donc rester particulièrement vigilant jusqu’au bout : ce n’est qu’à cette condition que les coureurs rallieront Paris.
L'ÉTAPE DU JOUR
PÉRICHON À L'OFFENSIVE
Certes, il y avait de nombreux prétendants pour cette étape de 166,5 km qui menait les coureurs de Bourg-en-Bresse à Champagnole. Et les coureurs Cofidis ont tenté leur chance. Dès les premiers kilomètres, Guillaume Martin a intègré un groupe de poursuivants avant d’être repris. Puis, à 40 km de l’arrivée, Pierre-Luc Périchon a tenté de rejoindre Cavagna qui était alors seul en tête. Mais face aux multiples relances, le natif de Bourg-en-Bresse n’a pas tenu la cadence. À noter enfin qu’aucun changement n’est à signaler au classement général où Guillaume Martin reste 12e et 1er Français.
RÉACTION
Guillaume MARTIN : «
Je vais essayer d’aborder le contre-la-montre très sérieusement. Je pense qu’il faut toujours rester impliqué sur ce genre d’épreuve. Même si nous n'avons pas beaucoup de références en matière de chrono cette saison à cause de l'interruption de la saison, ce sera un très bon exercice pour la suite et je ferai le maximum. »
Pierre-Luc PÉRICHON : «
J’étais à domicile au départ et j’avais envie de prendre l’échappée. C’était une étape assez intensive. Juste après le sprint intermédiaire, j’ai tenté ma chance pour rejoindre le groupe des poursuivants. Malheureusement, on ne s’est pas bien entendu dans le groupe et les Bora ont permis au ‘groupe maillot jaune’ de revenir. À l’arrivée, il y a une petite déception parce qu’on avait les moyens de bien faire mais on est passé à côté du bon coup. »