Publié le : 16/09/2020
Malgré un final particulièrement exigeant au col de la Loze, le leader de la formation Cofidis termine 1er Français de l’étape et conforte sa 11e place au classement général. De leurs côtés, tous ses coéquipiers sont rentrés dans les délais.
Il faut le voir pour le croire. Terme de la 17e étape, le col de la Loze est une expérience en soit. Un serpent de bitume qui se joue de la montagne, avec des portions qui dépassent parfois les 20%, à en dépasser l’entendement et cisailler les mollets.
Guillaume Martin conforte sa place de 1er Français
Le peloton l’a donc affronté après avoir gravi le col de la Madeleine. Guillaume Martin, qui avait reconnu cette montée finale en juillet dernier, a été fidèle à lui-même : il a tout donné et s’est accroché jusqu’au bout. Sur la ligne d’arrivée, il termine 14e à 3 min 59 sec du vainqueur du jour, Miguel Angel Lopez.
Au général, le leader de l’équipe Cofidis est aux portes du ‘top 10’, à la 11e place, à 10 min 33 sec du maillot jaune, Primoz Roglic. «
Guillaume peut être fier de sa montée, il a montré une nouvelle fois qu’il n’était pas loin du tempo des meilleurs», analyse Thierry Marichal, l’un des directeurs sportifs de la formation nordiste. Le Normand en profite pour conforter sa place de 1er Français de ce Tour de France : il compte en effet plus de dix minutes d’avance sur le 2e Français, Warren Barguil.
Tous les coureurs dans les délais
Malgré la difficulté de l’étape du jour, tous les coureurs Cofidis sont rentrés dans les délais, un réel exploit pour les sprinteurs – Elia Viviani, Simone Consonni et Christophe Laporte – qui feront tout pour rallier Paris dimanche prochain. Après une telle décharge d’effort, il faut se pincer pour réaliser que ce n’est pas fini et que ça va redémarrer très fort dès demain.
Cinq ascensions sont en effet au programme dont la montée du plateau des Glières. «
Cette étape pourrait être encore plus exigeante pour les organismes», assure Thierry Marichal. Il faudra s’accrocher et résister encore mais cela vaut le coup : à l’issue de cette journée, il ne restera plus que deux étapes avant de rejoindre Paris.
GUILLAUME MARTIN
« C’était une journée intense à nouveau, comme on s’y attendait. Les Bahrein-Merida ont imposé un gros tempo dès le pied du col de la Madelaine ce qui a provoqué un fort écrémage dans le peloton. Dans l’ascension finale, ça montait de plus en plus vite. Il ne m'a pas manqué grand chose pour tenir le rythme. J’ai fait de mon mieux jusqu’à la fin et j’ai donné tout ce que je pouvais. Il n’y a pas à avoir de regret ou de déception d'autant qu'il reste des opportunités »