Publié le : 01/09/2020
Depuis le départ du Tour de France, le leader de l’équipe Cofidis avait des fourmis dans les jambes et il avait à cœur de le prouver. Guillaume Martin l’a démontré de façon spectaculaire ce mardi en attaquant dans les 500 derniers mètres de la 1ère étape de montagne. 3e du jour, il est désormais 5e au général.
Guillaume Martin a porté une attaque incisive dans les derniers mètres de cette 4e étape menant au sommet d’Orcières-Merlette. Le vainqueur du jour et grand favori de la Grande Boucle, Primož Roglič a répondu en personne à cette attaque. Guillaume franchit quant à lui la ligne à une très prometteuse 3e place.
Une belle performance collective
Cette réussite est celle de toute une équipe et elle vient de loin. Avant même l’ascension finale, Elia Viviani, Simone Consonni, Christophe Laporte et Pierre-Luc Périchon avaient pour mission d’encadrer le leader de la formation Cofidis. Puis, quand la pente s’est faite plus raide, Nicolas Edet, meilleur grimpeur du dernier Paris-Nice, s’est évertué à replacer Guillaume dans les meilleurs positions.
La performance du Normand lui permet de continuer sa remontée au classement général. Il pointe désormais à la 5e place, à 13 secondes du maillot jaune, Julian Alaphilippe. Dès demain, l’étape qui mènera le peloton de Gap à Privas offrira une nouvelle occasion de briller aux sprinteurs. Elia Viviani, Simone Consonni, Christophe Laporte et toute l’équipe feront tout pour être au rendez-vous.
ILS ONT DIT...
Guillaume MARTIN : «
C’est sûr que ce n’est pas passé loin mais j’aurais eu des regrets de ne pas attaquer aux 500 mètres. Il fallait tenter d’autant que mes sensations étaient très bonnes. Après le confinement, j’ai passé un vrai cap, je l’ai démontré au Critérium du Dauphiné et je le ressens à nouveau ici. Être au rendez-vous sur la première étape de montagne du Tour de France, c’est forcément très encourageant pour la suite. »
Cédric VASSEUR, manager général : «
Cela fait plusieurs jours que Guillaume se sent bien et qu’il a envie de passer à l’attaque. Il était important de se montrer patient, d’autant qu’il risque de s’agir d’un Tour de France par élimination. Nous devions rassurer et Guillaume avait les jambes pour le faire. On l’a vu aux côtés des meilleurs coureurs du monde. Si on se réfère à sa progression de ces dernières semaines, on ne peut qu’être optimiste pour la suite de la compétition. »