Publié le : 30/08/2020
Plus de 4000 mètres de dénivelé attendaient les coureurs lors de cette 2e étape. Les consignes de l’équipe étaient de glisser un coureur dans l’échappée du jour et c’est Anthony Pérez qui s’y est attelé. De son côté, Guillaume Martin, bien épaulé par les autres coureurs de l’équipe, intègre le ‘top 15’ du général.
Le Tour de France a pris de la hauteur ce dimanche. Pour la première fois de l’histoire de la Grande Boucle, deux ascensions à plus de 1500 mètres d’altitude étaient au programme dès la 2e étape. Au total, 4 000 mètres de dénivelé était donc à gravir par le peloton.
Anthony Pérez, démonstration d’abnégation
Dès le kilomètre 0, Anthony Pérez est le premier du peloton à attaquer. Le Toulousain a été le fer de lance de l’échappée du jour constituée d’une dizaine de costauds. Il a d’ailleurs passé le col de la Colmiane en deuxième position avant d’arriver en tête au col de Turini. À l'issue de l'étape, Pérez est à égalité de points avec le maillot à pois, Benoît Cosnefroy, au classement de meilleur grimpeur
Dès demain, une nouvelle occasion pour Viviani
Ensuite, lors de la 1ère ascension du col d’Èze, une nouvelle course a débuté. Guillaume Martin est resté vigilant en remontant en tête de peloton, bien aidé par Jésus Herrada et Nicolas Edet. Puis, le leader de l'équipe Cofidis est resté dans le sillage des meilleurs jusqu'au bout.
À l'arrivée, il réussit à prendre la 11e place de l'étape à 2 secondes du vainqueur du jour, Julian Alaphilippe. Une prestation qui lui permet de remonter à la 14e place au classement général où il est désormais le 2e Français derrière le nouveau maillot jaune. Demain, l’étape qui mènera les coureurs à Sisteron sera une nouvelle occasion pour l'équipe Cofidis de briller : l’arrivée devrait en effet être propice aux qualités de sprinteur d’Elia Viviani.
ILS ONT DIT...
Anthony PÉREZ : «
Je suis forcément un peu déçu. On savait que ça allait être dur d’aller au bout mais je voulais me battre pour le dossard du plus combatif ou le maillot à pois. C’est dur de faire toute la journée à bloc et de ne pas être récompensé. Mais ça fait du bien d’avoir retrouvé tout le public au bord des routes. Et puis je vais retenter ma chance, tout en aidant notre leader, Guillaume Martin ! »
Guillaume MARTIN : «
C’était une journée étrange avec parfois un faux tempo. Mais on a fait ce qui était prévu. J’avais de bonnes sensations et j’étais bien encadré par mes coéquipiers, Nico (Edet), Pierre-Luc (Périchon) et Jésus (Herrada). C’était une belle journée avec Anthony Pérez qui est allé chercher des points pour le classement de la montagne. »
Nicolas Edet : «
C’était une étape difficile avec le dénivelé qui a bien usé les organismes. Anthony s’est bien battu puisqu'il concourt désormais pour le maillot à pois. L'objectif aujourd'hui était aussi d'accompagner Guillaume et on a réussi à le faire tous ensemble dans le final."