Publié le : 09/03/2020
Tout s'annonçait pour le mieux... Mais une ultime bordure à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée a bousculé les plans de l'équipe Cofidis : la première victime Guillaume Martin, a été pris dans une chute - heureusement sans gravité - et dans un second temps, Elia Viviani s'est fait piéger par le groupe des cadors.
Dans un climat particulièrement maussade, marqué par les nouvelles restrictions liées à la propagation du coronavirus, les coureurs se sont concentrés sur ce qu’ils savent faire de mieux : rouler sans compter et n’être focalisés que par la course. Au cours de 166,5 km dans les plaines verdoyantes de l’Essonne, la Seine-et-Marne, l’Eure-et-Loir et le Loiret, le peloton a une nouvelle fois été nerveux, la faute au vent, à l’asphalte parfois détrempée et aux nombreuses bordures.
Martin, une chute sans gravité
Tout au long de l’après-midi, la formation Cofidis s’est évertuée à rouler ensemble pour se prémunir des changements de rythme. Mais à une quinzaine kilomètres de l’arrivée, tout s’est accéléré. Alors qu’il était bien placé, Guillaume Martin a été victime d’une chute en touchant la roue d'un autre concurrent. Fort heureusement, il s'est relevé rapidement, ne souffrant que de plaies superficielles sur le flanc droit. Il sera bien entendu au départ de la 3e étape demain.
Ensuite, les Bora de Peter Sagan ont dynamité le groupe de tête. Pourtant bien placés, Elia Viviani, Damien Touzé et Cyril Lemoine ont alors été distancés. Néanmoins, le champion d’Europe s'est mêlé au sprint du 2e groupe en prenant une honorable 13e place. Malgré la rudesse des conditions et du rythme, la formation nordiste sait qu’elle aura de nouvelles opportunités de s’illustrer dès demain.
LES RÉACTIONS
Guillaume MARTIN : "
J’avais des bonnes jambes et je me remettais un peu dans le jeu au général. Mais au dernier endroit difficile à négocier, un coureur a fait un écart dans la bordure. Je ne pouvais pas éviter sa roue arrière et c’est ce qui a entraîné ma chute. Ça a été difficile ensuite parce que mon vélo a été endommagé. Bien entendu, c’est un début de Paris-Nice compliqué mais j’ai toujours de bonnes sensations. Il va falloir encore être patient avant d’arriver enfin sur un terrain qui me convient davantage. Mais je ne suis pas du genre à baisser les bras et la semaine est encore longue."
Cédric VASSEUR, manager général : "
Avec le vent et le risque de bordures, on s’attendait à ce scénario. À une dizaine de kilomètres de l’arrivée, j’avais bon espoir parce que Elia (Viviani) et Guillaume (Martin) avaient résisté aux bordures. Ensuite tout a basculé avec la chute de Guillaume et un ultime coup de bordure. Pour l’instant, les étapes de ce Paris-Nice ne sont pas vraiment propices aux purs sprinteurs mais nous allons bien finir par trouver un scénario à notre convenance et pourquoi pas du côté de La Châtre dès demain."