Publié le : 19/08/2019
Décidément très en vue depuis le mois de Juin, Damien Touzé s'est encore montré à son avantage sur la Polynormande, manche de la Coupe de France en terminant 3ème, passant de peu à côté de la victoire.
C'était une équipe ambitieuse qui s'élançait sur cette édition de la Polynormande avec notamment le tenant du titre, Pierre Luc Périchon mais aussi des hommes en forme dont Damien Touzé et Dimitri Claeys. Notre sprinteur Nacer Bouhanni faisait également son retour à la compétition.
Et dès le départ, la course est partie fort avec dans un premier temps un gros groupe qui s'est extrait du peloton avec en son sein Nacer, Damien et Dimitri. Un groupe qui a été rejoint en partie puis quelques coureurs qui sont ensuite ressortis si bien que sur un groupe de 20 coureurs, il y avait Damien et Dimitri toujours, accompagnés cette fois par Geoffrey.
L'écart a été maintenu autour des 2mn mais à 25km de l'arrivée, 8 coureurs se sont isolés, dont Damien Touzé, décidément très actif. Les attaques se sont ensuite succédées dans le final mais ce sont finalement Cosnefroy et Ferron qui ont réussi à semer les autres coureurs sous la flamme rouge, Damien devant se contenter de la 3ème place en réglant au sprint le groupe de poursuivants.
Un Damien donc très en forme à une semaine d'entamer la Vuelta, son premier grand tour. Il l'a expliqué à Direct Vélo
« C’était une course très dure, ça n’a fait qu’attaquer toute la journée, puis ça s’est fait à l’usure et à la pédale. Dans les derniers tours, on est passé à l’offensive avec Benoît Cosnefroy et Anthony Delaplace. C’est à ce moment-là que le groupe a cassé. Avec trois Cofidis devant dans un premier temps, on était bien partis… Mais ensuite, sur la dizaine qu’il restait devant, je me suis retrouvé tout seul, face à plusieurs AG2R La Mondiale ou Direct Energie… Ils ne m’ont pas fait de cadeau dans le final. Ils attaquaient à tour de rôle. J’allais chercher tout le monde mais sur la dernière attaque, c’était vraiment dur. La course a été usante et je n’ai pas pu aller chercher tout le monde.
Une fois à huit, c’était facile à contrôler dans les bosses car j’étais parmi les meilleurs dans le final. Mais ensuite, sur le plat, vent de dos, c’était dur. Je faisais peur à tout le monde, je pense, et tout le monde était contre moi.
C’est décevant mais c’est comme ça. Je n’ai pas de regrets, c’est le jeu de la supériorité numérique. J’ai gagné le sprint du groupe. C’est toujours dur de tourner autour de la victoire. Depuis le Championnat de France, je n’arrive pas à gagner, c’est rageant, mais la forme est là et ça reste de bon augure pour la Vuelta ».