Publié le : 08/07/2019
Le projet Mémoires de Tour vous fait revivre la longue histoire de la Team Cofidis avec le Tour de France. Pendant 3 semaines retrouvez anecdotes, récits rares et souvenirs racontés par nos anciens coureurs, journalistes ou membres du staff ! Bonne lecture :-)
"C'est le retour des platanes tigrés, des tonnelles et de la victoire départementale", avais-je écrit en juillet 2004 dans Libération qui n’avait jamais été tendre avec Cofidis. Les suiveurs du Tour ont leurs coureurs préférés qu’ils connaissent par ailleurs assez mal. Ce jour- là David Moncoutié remporte la 11e étape qui menait les 168 coureurs de Saint-Flour à Figeac (160 km).
Chose étrange, je l’ai suivie en moto et j'ai toujours bien aimé ce Moncoutié qui parlait peu mais toujours avec des mots choisis. A 9,5 km de l'arrivée Moncoutié contre Flecha (Fassa Bortolo) et laisse Martinez (Euskaltel) sur place. Les deux Espagnols en compagnie desquels il s'était échappé dans la côte Thérondels, dans l'Aveyron (km 48). Ils termineront l'étape en se regardant. Ensuite le grimpeur de Cofidis n'a eu qu'à franchir la fameuse bosse de Figeac pour se présenter sur la ligne avec 1' 40" d'avance. C’était beau. Il faisait chaud. Le coureur avait l’accent du Midi. J’ai terminé noir de suie.
Jean-Louis le Touzet