Publié le : 22/07/2018
Cofidis Solutions Crédits est reparti à l’attaque lors de la 15e étape du Tour de France. Lors d’une journée promise aux baroudeurs entre Millau et Carcassonne, le peloton a guerroyé plus d’une heure avant de laisser partir l’échappée.
Et à ce petit jeu, la formation nordiste n’est pas arrivée à placer suffisamment de main d’œuvre en tête de course pour espérer jouer la gagne dans le final. Même si Jésus Herrada a trouvé l’ouverture en compagnie d’une trentaine de coureurs partis à l’assaut de La Cité. Malheureusement, l’ex-champion d’Espagne n’est pas parvenu à tenir le rythme des meilleurs dans la fin de l’ascension du Pic de Nore pour empêcher Magnus Cort Nielsen (Astana) de s’imposer au sprint.
Impliqué dans une chute à 600 mètres de l’arrivée, l’ex-champion d’Espagne n’a pas trouvé les forces nécessaires pour accompagner ses compagnons au moment de l’accélération décisive. «Dans un premier temps, je suis parvenu à suivre les hommes forts. Toutefois, j’ai subi le contrecoup à 4-5 km du sommet. Alors je suis monté à mon rythme mais je n’ai jamais réussi à revenir dans la descente. La fatigue est bien présente mais je n’ai pas renoncé à tout donner pour aller en gagner une belle.»
De son côté, Christian Guiberteau, directeurs sportifs de Cofidis Solutions en compagnie de Roberto Damiani et Alain Deloeuil, a analysé avec lucidité cette journée mi-figue, mi-raisin pour sa formation. «Nous avons connu un manque de réussite car l’envie est toujours bien présente. Dès le baisser de drapeau, nous n’avons vu que du rouge en tête de peloton. Les accélérations se sont révélées nombreuses. Et quand le bon coup est parti, nous n’avions pas assez de coureurs bien placés à l’exception de Jésus Herrada. C’est aussi cela la dure réalité de ce sport où il suffit d’un moment de moins bien pour ne plus être en moyen de jouer la gagne.»