Une journée à l'avant !

La première échappée était la bonne aujourd'hui et deux Cofidis en ont profité pour s'échappée, à savoir Anthony Perez et Dimitri Claeys. Un français, un belge, un bon avant-goût en attendant la demi-finale de la Coupe du Monde !

Rapidement, l'avance des 4 hommes de tête a atteint les 7 minutes, avant que les équipes de sprinters ne se mettent à rouler à un peu plus de 100km de l'arrivée. Sous l'impulsion des Lotto-Soudal, l'écart est rapidement descendu sous les 3 minutes avant de se stabiliser à nouveau.

Au seul grand prix de la montagne, c'est Anthony Perez qui est passé en tête, empochant ainsi 1 point et revenant à égalité avec 2 autres coureurs. Le maillot à pois se joue au classement général, et cela prive notre coureur d'un maillot à pois (pour l'instant ?).

A 50km de l'arrivée, alors que l'écart se rapprochait de la minute, une chute est survenue dans le peloton. Anthony Turgis s'est notamment retrouvé coincé, et nous vous donnerons plus d'informations s'il a été touché ou non. Le peloton a donc ralenti pour attendre les retardataires, ce qui a permis à l'échappée de reprendre de l'avance et de lancer véritablement la course.

L'écart est ainsi remonté jusqu'à 2'55 et là partir de ce moment-là, tous les coureurs de l'échappée ont décidé de tout donner jusqu'au bout. Petit à petit, le peloton a grignoté son retard, et on a cru jusqu'au bout que l'échappée pourrait aller au bout. A 5km de l'arrivée, une chute dans le peloton a notamment retardé Christophe Laporte, mais le peloton a continué sa marche en avant jusqu'à rattraper nos coureurs à un peu plus d'1km de l'arrivée, pour terminer sur un sprint massif réglé par Gaviria.

Mais quelle belle course aujourd'hui, quel plaisir de voir les coureurs à l'avant, BRAVO LES GARS !!

Sitôt l’arrivée franchie après plus de 193 km en tête de la course, Dimitri Claeys a regretté cette vaine tentative. "

Avec Anthony Perez nous nous sommes vraiment bien entendus. Le vent de face subi dans les vingt derniers kilomètres aura eu raison de nous. A la fin, il n’y avait plus de son, ni de lumière. C’était vraiment mission impossible à la flamme rouge. Pour le moral de l’équipe après nos soucis de la 2e étape et notre désillusion du contre-la-montre par équipes cela fait du bien même si, pour le moment, les jambes brûlent. L’important était de prendre l’échappée. Nous y sommes parvenus même à deux et cela prouve que nous ne lâcherons rien.

De son côté, Alain Deloeuil, l’un des directeurs sportifs en compagnie de Roberto Damiani et Christian Guiberteau, a tiré un grand coup de chapeau à son duo de baroudeurs. "

Il a suffi d’un malheureux petit kilomètre pour perturber les plans de Cofidis Solutions Crédits. Nous y avons cru car il y avait encore 1’10’’ à 10 km du but. La ligne droite de 4 km menant à l’arrivée s’est révélée de trop en raison du vent de face. C’était la seule arrivée défavorable aux fugitifs et il a fallu que ce soit pour nous malheureusement. Toutefois cela aura au moins permis aux gars de se redynamiser après deux journées compliquées. Nous nous sommes remis sur les bons rails et c’est tant mieux.

#CofidisMyTeam