Publié le : 27/08/2023
La pluie qui s’est abattue sur la Catalogne a une nouvelle fois joué des tours au peloton. Cofidis n’a pas été épargné par les chutes (Coquard, Bidard), heureusement sans gravité, et Rémy Rochas a tenté une attaque dans le final. Demain, place à la première explication en haute-montagne sur les routes d’Andorre.
Au lendemain de la belle prestation de Cofidis au contre-la-montre par équipe (9e temps), ce sont les conditions météos qui occupaient toutes les conversations. La pluie a en effet redoublé d’intensité, ce matin à Mataró, faisant craindre une étape encore plus délicate. Avant le départ, les organisateurs ont donc décidé de figer les temps pour le classement général à l’Alto del Castillo de Montjuïc, à 3,6 km de l’arrivée.
Et Rochas a tenté sa chance
Heureusement, en se rapprochant de Barcelone, la pluie avait cessé, permettant d’aborder l’étape avec un peu plus de sérénité. Mais le bitume était glissant et de nombreuses chutes ont lieu. Bryan Coquard est concerné à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée, puis François Bidard à une vingtaine de kilomètres de la ligne. Les deux coureurs souffrent de contusions légères.
S’ils ont pu reprendre la route – Bryan a d’ailleurs pris la 4e place au sprint intermédiaire – ils ne sont pas parvenus à rester dans le premier groupe. C’était en revanche le cas de Remy Rochas. Après avoir essayé de placer David Cimolai dans les derniers kilomètres, il a tenté une attaque. Si celle-ci était légèrement trop tôt (il termine 13e de l’étape), le coureur français a pu démontrer son état de forme. Et pris rendez-vous, avec toute l’équipe Cofidis pour faire partie des grands animateurs de cette Vuelta.
Demain, changement de décor. La route va s’élever pour la première fois dans cette Vuelta avec deux ascensions particulièrement exigeantes, le col d’Ordino (1er cat) puis la montée finale vers Arinsal (1er cat). Cette journée en haute altitude, à Andorre, devrait permettre aux favoris de s'expliquer et aux grimpeurs de l'équipe Cofidis de se jauger.
ILS ONT DIT
Remy Rochas
: "Nous avons essayé de travailler au maximum pour Bryan parce qu’on voulait gagner l’étape avec lui. Après sa chute, il nous a dit qu’il n’avait plus vraiment la jambe donc on s’est mis à bosser pour Davide. J’ai essayé ensuite d’être placé au pied. C'est vrai que j’ai fait mon effort un peu trop tôt, je pensais que ça allait basculer avant… Mais ce qu’il faut retenir, c’est que ça nous permet de bien lancer la Vuelta et d’être positif pour la suite."
Bingen Fernandez, directeur sportif : "
On savait que ça allait être une journée compliquée, surtout avec les conséquences de la pluie. Ça oblige à être plus attentif, à veilleur aux chutes… Bryan était notre carte principale du jour sauf qu’il est tombé. La chute n’est pas grave mais après il n’avait pas les jambes pour jouer la victoire. Remy a tenté sa chance dans la dernière montée mais on doit saluer la performance d’Andreas Kron qui était plus fort aujourd’hui. Demain, il ne devrait pas y avoir de pluie ni une température trop fraiche. On devrait assister à une première explication entre les costauds de cette Vuelta."