Publié le : 19/07/2023
Dans une étape particulièrement harassante, le leader de la formation Cofidis s’est démené pour rester dans les places d’honneur du classement général. Présent dans l’étape du jour, il finit 14e de l'étape et conserve ainsi sa 11e place au classement général.
Il n’y a plus vraiment de superlatifs qui ont encore du sens quand on arpente les routes de France depuis plus de deux semaines et quand on se doit de gravir des cols sans compter. Cette étape entre Saint-Gervais-Mont Blanc et Courchevel suscitait l’appréhension avant même d’être disputée et elle a fait honneur à sa réputation. Deux cols de première catégorie, un de 2e catégorie et le terrible col de Loze : il en fallait de l’énergie et de l’enthousiasme pour résister à cette décharge d’efforts.
Guillaume, jusqu’au bout de lui-même
La course s’est agitée dès les premiers kilomètres. Fidèle à leurs habitudes, les coureurs Cofidis ont fait partie des animateurs du jour. Victor Lafay faisait ainsi partie du premier groupe à s’être échappé. Dans le col des Saisies, Guillaume Martin est parti en contre et l’a rejoint. Un regroupement a ensuite eu lieu avant la montée du Cormet de Roselend avec 33 coureurs, dont le Normand. L’écart a ensuite grimpé au-dessus des 3 minutes.
Puis, c’était l’heure de ascension du col de la Loze et ces pourcentages à 17%. Guillaume s'est longtemps accroché parmi les hommes de tête avant de poursuivre la montée à son rythme. Il franchit la ligne d'arrivée au 14e rang, à 4 min 47 sec du vainqueur du jour. Au classement général, Guillaume conserve sa 11e place à 22 min 53 sec du maillot jaune.
Demain, les grimpeurs pourront souffler. L’étape entre Moûtiers et Bourg-en-Bresse, longue de 184,9 km, ne présente en effet aucune difficulté majeure. Une journée qui pourrait être propice aux sprinteurs dont Bryan Coquard qui a sû se préserver ces derniers jours pour être au maximum de ses capacités. Et s’offrir la chance de briller, demain, sur la ligne d’arrivée.
ILS ONT DIT
Guillaume Martin :
«Aujourd’hui ça s’est fait à la jambe. J’étais dans le bon coup, à l’attaque pour la quatrième fois du Tour. C’était pas forcément le plan au début, j’avais davantage envie de faire une journée en attente mais en voyant le coup partir, ma nature a repris le dessus et j’ai fais l’effort pour revenir à l’avant. Ça m’a coûté de l’énergie, c’est peut-être ça que je paye à la fin. Je suis content néanmoins d’avoir tenté, d’avoir été acteur à nouveau. Le Tour n’est pas fini, il reste encore une opportunité pour moi samedi et je vais continuer à tout donner. »