TOUR DE FRANCE - ÉTAPE 5   AU COEUR DE LA DURETÉ DES PYRÉNNÉES

TOUR DE FRANCE - ÉTAPE 5 AU COEUR DE LA DURETÉ DES PYRÉNNÉES

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Publié le : 05/07/2023

La première des deux étapes pyrénéennes a été particulièrement éprouvante pour les organismes. S’il est parvenu à tenir le rythme une grande partie de l’étape, le leader Guillaume Martin concède 2 min 54 sec et pointe à proximité du « top 20 ». Bryan Coquard, lui, a pris des points précieux dans la quête du maillot vert.


Il y avait, ce mercredi à Laruns, tous les ingrédients du chaos si typique des étapes de montagne sur la grande boucle. Un cocktail détonnant en flanc de montagne avec un ciel bas et menaçant, des attaques incessantes, un rythme insoutenable et un peloton totalement dispersé sur la ligne d’arrivée. Il aura donc fallu deux cols et des favoris encore au rendez-vous pour que le scénario devienne complétement incontrôlable. 

Guillaume Martin s’est longtemps accroché parmi un groupe de poursuivants. Les cinquante mètres qu’il a concédés en haut du col Marie Blanque se sont transformés en du temps précieux perdu sur la ligne d’arrivée. Il l’a franchie à la 26e position (à 2 min 55 sec). Au classement général, il se rapproche néanmoins du « top 20 ». Le Normand pointe en effet 21e, à 4 min 32 sec du nouveau maillot jaune, Jai Hindley.

 

Les bons points de Bryan Coquard 
 

Au début de l’étape, alors que la tension était palpable pour intégrer l’échappée du jour, Axel Zingle et Victor Lafay avaient tenté leur chance. Finalement, seul Bryan Coquard est parvenu à s’immiscer dans le premier groupe d’échappés. Malin, le « Coq » est passé en tête au sprint intermédiaire, à Lanne-en-Barétous. Cela lui a permis d’empocher 20 points dans la course au maillot vert (84 pts) et de se rapprocher du vainqueur de la veille, Jasper Philipsen (150 pts). 

Demain, il faudra remettre ça sur les routes sinueuses des Pyrénées. 144,9 km sont en effet au programme entre Tarbes et Cauterets-Cambasque avec quatre ascensions dont le col d’Aspin (1er cat.), le mythique Tourmalet (hors catégorie) et la montée finale (1ère catégorie). Il faudra donc s’accrocher, batailler et tout donner, la garantie d’un nouveau jour sous haute tension sur les routes du Tour. 

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 ILS ONT DIT 

Guillaume Martin :

« J’avais des sensations moyennes mais malgré tout, je suis parvenu à rester dans le jeu. Le sentiment à l’arrivée est un peu mitigé, j’ai du mal à décrire mon étape. Ça a ressemblé à l’étape d’il y a trois jours dans le Pays Basque. Il ne m’a pas manqué grand-chose pour basculer dans le groupe avec Thibault Pinot et Romain Bardet. À la fin, les 50 mètres qu’il me manque en haut du col se transforme en une minute de retard à l’arrivée. Demain, il y aura peut-être la pluie, ça peut jouer sur le scénario de la journée. 

Bingen Fernandez, directeur sportif :

« C’était rapide, tendu dès le départ. On a essayé de placer Ion et Victor dans l’échappée mais on n’y est pas parvenu. Nous avons essayé, on voulait y parvenir mais on sait que parfois ça ne marche pas. Ça fait partie du jeu et on n’a pas de regret à avoir parce que l’équipe s’est très bien comportée. Demain, ce sera encore une étape très intéressante pour le classement général. On fera le bilan à l’issue de cette 2e journée dans les Pyrénées pour voir quelle stratégie on suivra pour la suite. »