Publié le : 17/03/2023
L'une des courses italiennes d'un jour les plus iconiques se dispute ce samedi. Au programme : 294 km parcouru sous le soleil et un final qui s’annonce explosif. L’équipe Cofidis ne manquera pas d’arguments avec ses sprinteurs Bryan Coquard et Simone Consonni et le baroudeur Benjamin Thomas.
Les passionnés de vélo se préparent à l’une des plus longues journées, de celle où la télé reste toujours allumée avant de rassembler tous les passionnés, en milieu d’après-midi, pour le bouquet final. Milan- San Remo est un immanquable de la saison, de ces courses qui font les légendes et appellent à un sacré niveau de résistance. Un parcours de 294 km au départ d’Abbiategrasso, dans la banlieue de Milan, le Passo del Turchino à mi-parcours, et des forces à économiser pour la fin de la course. Il y aura ensuite l’enchaînement Capo Mele, Cervo, Berta puis l’enchaînement Cipressa-Poggio avant de descendre vers San Remo.
Cofidis s’y présente avec une équipe capable de réagir à l’ensemble des scénarios qui pourraient avoir lieu pendant la course. Coté sprinteurs, Bryan Coquard et Simone Consonni – tous les deux vainqueurs cette saison – seront épaulés par Davide Cimolai et Alexis Renard. Benjamin Thomas pourra également tenter sa chance en cas d’échappée. Tous pourront compter sur la jeunesse et la fraicheur d’Alexandre Delettre et d'Harrison Wood pour donner le meilleur.
ILS ONT DIT
Bryan Coquard : «
Milan San Remo pour moi, c'est mythique, l'une des plus belles course de l'année. Ca me fait rêver depuis que je suis gamin. C'est en étant honnête, le Monument qui me correspond le mieux sur lequel je pourrais faire un résultat un jour. Sur les autres, ça me parait plutôt irréalisable. C'est jamais une course facile à lire, toujours indécise. Il y a beaucoup de coureurs qui peuvent tirer leur épingle du jeu et réussir à l'emporter. Pour ma part, ce sera l'objectif de m'accrocher le plus longtemps possible en apprenant de mes erreurs de placement de l'an dernier. On imagine UAE mettre un gros tempo pour durcir dans le Cipressa. Ce sera là le moment important pour moi, après ce sera les jambes. Je me sens plutôt bien, j'ai bien récupéré de Paris-Nice sans laisser le corps trop en "vacances" et trop au repos. Je suis plutôt excité avec beaucoup d'envie pour Milan San Remo. J'espère y faire une très belle course.»
Benjamin Thomas : «
C’est un plaisir d’être aligné sur Milan-San Remo, une course que je n’ai jamais disputée. Je la suivais à la télé tous les ans et tous les ans, j’avais envie d’y être. Il y a beaucoup d’excitation. Je pars un peu vers l’inconnu parce que je n’ai jamais fait une course aussi longue. Ce n’est pas le Monument le plus dur mais c’est à coup sûr le plus dur à gagner ! Le bon scénario pour moi, ce serait une course qui part d’assez loin, notamment dans la Cipressa pour éviter que les purs sprinteurs passent. Bryan a aussi une belle carte à jouer vu sa condition. Le placement sera hyper important avant la Cipressa et ce sera la clé de la course pour tous les coureurs. Mentalement, je me sens remotivé après ma chute à Paris-Nice. J’ai pu récupérer à 100% et le petit manque de rythme que j’ai à cause de ma chute, je vais le compenser avec de la fraicheur !»
Roberto Damiani, directeur sportif : «
On devrait avoir une course différente que d’habitude avec la présence de Tadej Pogacar. Il va peut-être aborder Milan-San Remo comme Marco Pantani. Il s’agit d’une course qui est le rêve de beaucoup de monde mais dans la réalité, c’est moins le cas. Il y a plus de rêveurs que de réalistes ! À Cofidis, on arrive avec une équipe qui pourra compter sur Benjamin Thomas et qui misera dans le même temps sur deux sprinteurs, Bryan et Simone. Toute l’équipe sera autour d’eux. Alexis et Benjamin peuvent être très précieux dans les 50 derniers kilomètres et les autres seront importants en début de course. Comme toutes les grandes classiques, il faudra être résistant, déterminé afin de tout donner et peut-être un peu plus.»