Publié le : 06/03/2023
Pour la première fois depuis 1993, un chrono par équipe aura lieu demain sur Paris-Nice. L’équipe Cofidis s’y est préparée avec attention, notamment en effectuant des tests sur le circuit de Zolder vendredi dernier. Cet après-midi, Alexis Renard a pris la 9e place de la 2e étape qui s'est disputée au sprint.
Après une première journée dans les Yvelines, le peloton est resté en Ile-de-France, ce lundi, pour la 2e étape de ce Paris-Nice. 163,7 kilomètres étaient au programme, sans difficulté majeure à affronter. Une nouvelle fois, il a fallu être malin et résistant, tant la nervosité était prégnante au sein du peloton. Benjamin Thomas en a fait les frais en fin d’étape, victime d'une chute sous la flamme rouge, il souffre de plaies superficielles et d'une contusion au muscle glutéal. De son côté, Bryan Coquard, gêné dans l'emballage final vient chercher une 12e place. En revanche, Alexis Renard a obtenu une belle 9e place.
Place au chrono par équipe
Demain, place à un exercice qui n’avait plus eu lieu sur Paris Nice depuis 1993 : le contre-la-montre par équipe. Long de 32,2 km sur des routes plates autour de Dampierre-en-Burly. Ce sera le temps du premier arrivé qui sera comptabilisé, de quoi complexifier la stratégie.
Benjamin Thomas explique : «
on va rester dans un schéma assez classique, ce sera dans les 3-4 derniers kilomètres que des coureurs vont vraiment se sacrifier, un peu à l'image d'un sprint sur la route. Il faudra rester homogène tout du long du parcours». Afin de préparer au mieux ce contre-la-montre par équipe, les coureurs Cofidis s’étaient retrouvés vendredi dernier pour des tests sur le circuit de Zolder. De quoi aborder l’exercice avec sérieux et motivation !
IL A DIT
Alain Deloeuil, directeur sportif : «
On a préparé ce chrono de la meilleure façon possible en allant sur le circuit de Zolder pour faire un exercice grandeur nature. Permettre à l'équipe de reprendre des automatismes sur ce type d'exercice. Ce n'est pas ça qui va faire gagner ou perdre mais ça permet de définir un ordre. Maintenant il faut voir, il y a gros niveau sur ce Paris-Nice. Le parcours est plat, il y a seulement 3 virages, donc c'est fait pour les spécialistes qui vont envoyer les watts. On espère qu'il va faire beau et ne pas apporter de la dangerosité avec de la pluie. C'est déjà suffisamment dangereux et nerveux comme ça. Cette journée est un test important et on va s'attacher à donner le meilleur de nous-mêmes.»
TIRRENO - ADRIATICO / ETAPE 1 UNE MISE EN ROUTE SOUS LA PLUIE
Lido di Camaiore est une station balnéaire plus habituée aux bains de soleil qu’aux averses puissantes qui se sont abattues sur tout le littoral. L’eau s’amoncelait autour de la route principale où se tenait le contre-la-montre (11,5 km). Dès les premiers passages, c’est Anthony Perez, particulièrement à l’aise dans cet exercice, qui a mis la barre haute en 13 min 43 sec (à 50,30 km de moyenne). Le Toulousain avait le sourire à l’arrivée : «
je me sentais vraiment bien et je me suis appliqué à faire un bon chrono. Ça salue aussi tout le travail qui a été réalisé par l’équipe en matière de préparation et de technique concernant le contre-la-montre». 3e temps provisoire à l’arrivée, il finit à 1 min 15 du vainqueur, Filippo Ganna. Demain, ce sera au tour de Simone Consonni et Davide Cimolai de s’illustrer, la 2e étape étant dévolue aux sprinteurs après 209 km entre Camaiore et Follonica (209 km).