Publié le : 09/07/2021
À l’issue d’une longue étape entre Nîmes et Carcassonne, Christophe Laporte est parvenu à terminer 7e et meilleur Français du sprint du jour. Désormais, toute l’équipe se projette avec envie sur les deux étapes à venir. Celle menant à Quillan, demain, sera propice aux puncheurs et aux baroudeurs, alors que les grimpeurs tenteront leur chance lors de la suivante jusqu’à Andorre.
Le chant des cigales, le mercure qui dépasse les 25°C, les champs brûlés par le soleil et ce besoin constant de s’hydrater… Pour la 2e journée consécutive, il a fait chaud sur les routes du Tour, tout au long des 219,9 km entre Nîmes et Carcassonne. Alors que l’échappée a rapidement été sous contrôle, les coureurs Cofidis se sont évertués à protéger Guillaume Martin dans le peloton.
L’étape n’a pas été de tout repos, à l’image de cette chute qui a retardé Ruben Fernandez même si l’Espagnol a pu repartir. Dans le final, Christophe Laporte est parvenu à bien se placer et à franchir la ligne d’arrivée à la 7e place. Il est le meilleur Français du jour.
Jesús Herrada et Guillaume Martin dans les starting-blocks
Dès demain, place au troisième week-end de compétition sur le Tour de France. Pour l’équipe Cofidis, les occasions de briller ne manqueront pas. Samedi, les 183,7 km entre Carcassonne et Quillan promettent un parcours escarpé et un scénario engagé : cinq difficultés (2 de 3e catégorie, 3 de 2e catégorie) seront en effet au programme. Cette étape pourrait être propice aux grimpeurs-baroudeurs de l'équipe, Simon Geschke, Ruben Fernandez, Jésus Herrada et Anthony Pérez.
Le lendemain, la route va s’élever fortement. Le tracé entre Céret et Andorre-La-Vieille promet d’être délicat avec un col de 2e catégorie et trois cols de 1ère catégorie avant une ultime descente. Les caractéristiques de cette journée, qui ont tout pour faire briller les leaders, devraient permettre à Guillaume Martin de s’illustrer.
ILS ONT DIT
Christophe LAPORTE : «
C’était une longue étape, très nerveuse dans le final. On a essayé au maximum de rouler groupés pour protéger Guillaume dans les 50 dernières kilomètres. Ensuite, j’ai essayé de me placer pour le sprint. Jelle a fait un très bon travail. Après, je me suis fait un peu enfermer dans le dernier virage et j’ai sprinté pour aller chercher une place mais j’étais trop loin pour viser la victoire. »
Guillaume MARTIN : «
Il s’agissait d’une étape longue et animée. Le schéma était un peu inhabituel avec l’échappée qui a mis du temps à se dessiner et la course qui a été relancée à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée. Il y avait pas mal d’équipes qui avaient un peu peur du vent donc on sentait une tension latente toute la journée. C’est ce qui a poussé tout le monde à être vigilant et on l’a été. Il s’agit pour nous d’une journée sans souci avec une arrivée au sprint et une place d’honneur pour Christophe. J’avais de bonnes sensations, ce qui est encourageant avant le week-end qui vient. Demain, on a une étape qui peut convenir à mes coéquipiers afin qu’ils visent une victoire d’étape. Et dimanche, ce sera à moi de jouer ! »
Christian GUIBERTEAU, directeur sportif : «
On s’attendait à une course un peu plus débridée au début et qu’un groupe plus conséquent se forme pour l’échappée. Au final, seulement trois hommes sont sortis avec un contrôle des équipes de sprinteurs. La suite a été assez nerveuse, sur des petites routes où il y a toujours le danger de chutes comme à 75 km de l’arrivée. Ruben est tombé mais ça va, heureusement. Jusqu’à la fin, ça a été délicat de tenir une bonne position pour Guillaume et pour Christophe. Notre sprinteur a néanmoins pu participer au sprint et rentrer dans le ‘top 10’ : en étant tout seul, sans avoir de train, c’est vraiment une belle prestation !»