Publié le : 29/10/2020
Après un début de Vuelta particulièrement éprouvant, les coureurs ont pu se ménager aujourd’hui au cours de cette étape de plat. Emmanuel Morin s’est rapproché du ‘top 10’ (11e) alors que Guillaume Martin conserve le maillot à pois de meilleur grimpeur.
Et heureusement, il y a du cyclisme. Le bon déroulement de la Vuelta, 3e grand Tour de la saison, est une bouffée d’air frais dans ce contexte si particulier alors que l'épidémie de Covid-19 connait une recrudescence partout en Europe.
Morin proche du 'top 10'
Rouler et oublier le temps de chaque étape la morosité ambiante : c’est ce à quoi s’attachent les coureurs du peloton, dont l’équipe Cofidis. Ce jeudi, les conditions étaient idéales pour enchaîner les kilomètres avec un ciel dégagé et un soleil puissant, malgré la fraicheur automnale.
L'objectif de l'équipe était surtout de se ménager au coeur du peloton. L'étape s'achevant au psrint, Emmanuel Morin a tenté sa chance. Auteur de son 1er 'top 10' dans un grand Tour la semaine dernière, il est passé proche d'égaler la même performance en terminant à une honorable 11e place.
Aucun point n'ayant été délivré au classement de la montagne, Guillaume Martin conserve quant à lui le maillot à poids de meilleur grimpeur pour la 3e journée consécutive.
Demain, attention aux bordures
Demain, les paysages seront à couper le souffle. Le peloton va en effet longer la côte cantabrique entre Castro Urdiales et Suances. S’il n’y a aucune difficulté majeure à signaler (hormis un col de 3e catégorie), le vent fréquent dans la région pourrait provoquer des bordures.
Le scénario de la journée devrait néanmoins s’achever par un second sprint massif consécutif. Ensuite, la route va s’élever à nouveau et la Vuelta proposera à nouveau avec deux étapes très spectaculaire ce week-end.
GUILLAUME MARTIN, LA RÉACTION À CHAUD
« C’était une étape courte et relativement tranquille. Je pense que c’était la journée la plus facile depuis le début de la Vuelta. On est resté tranquille dans le peloton en essayant de récupérer au maximum et de ne pas prendre de risque.
L’étape s’est terminée sans encombre, Emmanuel Morin a fait un beau sprint et on arrive tous à bon port sans problème. Nous sommes tous conscients du contexte un peu particulier notamment en tant que Français. On mesure la chance qu’on a d’être ici, sur cette course, et de pouvoir exprimer librement notre sport et notre passion. »