Publié le : 20/09/2020
Le leader de l’équipe Cofidis termine meilleur Français de ce Tour de France (11e). Dans son sillage, ses coéquipiers ont fortement contribué à animer la course. À dix reprises, les coureurs de la formation nordiste se sont d’ailleurs hissés dans le ‘top 10’. Illustrations en image.
GUILLAUME MARTIN, TAILLE PATRON
Pour beaucoup, c’est une révélation. Pour l’équipe Cofidis et lui, c’est une confirmation. Guillaume Martin a joué les premiers rôles pendant ce Tour de France, attaquant dans le final escarpé d’Orcières-Morlette et restant pendant six étapes au 3e rang du classement général. Le Normand n’a plus quitté le ‘top 15’ depuis la 2e étape. 11e du classement général et 1er Français, il a fait preuve d’une sacrée régularité, malgré la concurrence. Un résultat qui doit beaucoup à la cohésion d’équipe : tous ses coéquipiers lui ont prêté main forte pour y parvenir. Désormais, Guillaume Martin va se focaliser avec enthousiasme sur deux rendez-vous majeurs : les championnats du monde et la Vuelta.
JESUS HERRADA, LES ÉCHAPPÉES BELLES
Vice-champion d’Espagne et habitué des échappées quand la route s’élève, Jesus Herrada a une nouvelle fois démontré l’étendue de son talent. En première semaine, il est le seul à suivre le rythme de Lutsenko en haut du Mont Aigoual (2e). Moins d’une semaine plus tard, entre Chauvigny et Sarran, l’Espagnol est à nouveau à l’attaque et termine à une honorable 5e place. Il était également de l’échappée lors de la si exigeante étape entre Méribel et La Roche-sur-Foron avec Nicolas Edet avant de prêter main forte à Guillaume Martin.
SIMONE CONSONNI, LE RUGISSEMENT DU LYON
À 26 ans, il découvrait le Tour de France. L’Italien Simone Consonni, coéquipier dévoué au côté d’Elia Viviani et de toute l’équipe, a également tenté sa chance. C’était à Lyon et derrière l’intouchable Kragh Andersen, il a pris la 3e étape et terminé le sprint devant les références que sont Peter Sagan (4e), Matteo Trentin (7e) ou encore Sonny Colbrelli (9e). Dévoué, Simone l’est aussi par les mots. Reprenant son souffle, sourires aux lèvres, il lâche : «
je n’aurais jamais pu être à une telle place sans mes coéquipiers».
EDET ET PERICHON, COÉQUIPIERS MODÈLES
Ils avaient pour mission de protéger Guillaume Martin en toutes circonstances. Et ils l'ont fait, tout au long de ces 21 étapes. Nicolas Edet et Pierre Luc Perichon ont aussi intégré des échappés : le premier en attaquant dans le Massif Central et les Alpes, le second en se montrant à l'avant vendredi dernier et ce dimanche sur les Champs-Élysées.
AVEC VIVIANI ET LAPORTE, DIX "TOP 10" EN 21 ÉTAPES
Au total, la formation nordiste a figuré à huit reprises dans le ‘top 10’ à l’issue des étapes du Tour de France. Elia Viviani avait ouvert la voie à Nice (6e) et s’était aussi bien classé à l’île d’Oléron (4e), tout comme ce dimanche à Paris (5e). Christophe Laporte, lui, est parvenu à obtenir la 4e place à Lavaur. De son côté, Nicolas Edet avait fait un sacré numéro dans le Massif-Central, au Puy-Mary (6e). Par ailleurs, Guillaume Martin et Jesus Herrada à deux reprises et Simone Consonni ont également terminé dans le ‘top 10’. Les coureurs Cofidis s’y sont hissés à neuf reprises sur ce Tour de France.
"ANTHO PÉREZ" AVAIT OUVERT LA VOIE
Il y a son sourire, sa bonne humeur et aussi son envie de s’illustrer. Dès la 2e étape, Anthony Pérez a intégré l’échappée passant par le col de Turini. Le lendemain, nouvelle échappée et toujours « Antho » parmi les hommes de tête. Mieux, il est passé premier en tête de deux cols et est devenu virtuellement maillot à pois.
Un rêve qui a malheureusement pris fin à cause d'une chute qui l'a obligé à abandonner. Depuis, Anthony Pérez poursuit sa rééducation et est bien déterminé à tout faire pour retrouver vite la compétition.