Publié le : 17/09/2020
Jesus Herrada et Nicolas Edet ont intégré l’échappée du jour aux côtés des costauds qui se sont disputés la victoire d'étape. Guillaume Martin, lui, conforte sa place de 1er Français au général (12e) alors que s'achèvent les étapes alpestres.
Ils avaient prévenu qu’ils allaient attaquer. Ce matin, au départ à Méribel, Nicolas Edet confiait : «
c’est une des dernières opportunités pour les grimpeurs de tenter leur chance. On va y aller aussi !» Après les mots, les actes. Nicolas Edet a fait partie des premiers à attaquer, bientôt rejoint dans un groupe conséquent par Jesus Herrada.
Guillaume Martin, toujours 1er Français
Lors de la montée du Cormet de Roselend, Guillaume Martin a tenté lui aussi de fausser compagnie au groupe maillot jaune. Après cette difficulté, quatre hommes se sont détachés en tête de course, dont Nicolas Edet. Dans l’ascension du plateau des Glières, le Sarthois et Jesus Herrada ont ensuite prêté main forte à Guillaume Martin. À l’arrivée, le leader de la formation Cofidis a franchi la ligne au 18e rang. Au classement général, il concède une place (12e) mais reste 1er Français.
Pour la formation Cofidis, le Tour de France est loin d’être terminé. Les sprinteurs Elia Viviani, Simone Consonni et Christophe Laporte ont en effet réussi à rentrer dans les délais malgré la difficulté des étapes alpestres. Désormais, ils rêvent tous de finir en beauté sur les Champs-Élysées, dans trois jours.
ILS ONT DIT...
Guillaume MARTIN : «
L’objectif, c’était de prendre l’échappée. J’ai essayé dans la première ascension mais les Jumbo-Visma ont réagi une nouvelle fois. Jésus (Herrada) et Nicolas (Edet) étaient déjà dans l’échappée et je ne voulais pas prendre le risque de ramener le peloton sur l’échappée. Après, je n’avais pas les jambes pour faire une attaque tranchante. Dans le final, j’ai fait une montée correcte. J’ai espéré revenir sur le groupe ‘maillot jaune’ mais devant, ça n’a jamais temporisé. C’était une journée où j’ai tout donné, je n’ai pas de regret à avoir. »
Nicolas EDET : «
On voulait intégrer l’échappée pour anticiper et pour pouvoir jouer la victoire d’étape. Nous n’étions plus que cinq dans l’échappée et il y avait quatre coureurs plus fort que moi. On n’a rien à regretter, d’autant que nous étions deux à l’avant avec Jesus (Herrada). Nous savons qu’en 3e semaine du Tour, il y a beaucoup de leaders qui ont perdu au général et qui se lancent dans les échappée. Face à des coureurs comme Kwiatkowski et Carapaz, il n’y a pas à rougir. Désormais, il reste l’étape de demain et celle des Champs-Elysées. On garde espoir ! »