Cofidis, le travail d'équipe !

Cofidis, le travail d'équipe !

Pauline Ballet

Publié le : 10/03/2020

À l'occasion du premier sprint massif de ce Paris-Nice, Cofidis a démontré sa capacité à jouer aux avant-postes. De bon augure pour jeudi qui offrira sans doute une nouvelle occasion aux sprinteurs de s'exprimer avant les étapes de montagne.


Après deux journées particulièrement exigeantes, cette 3e étape de Paris-Nice a offert du répit aux coureurs. Certes, l’asphalte était souvent détrempé, la température peu élevée mais tous se sont prémunis de ces fameuses bordures qui avaient dynamité la course dimanche et lundi.
 
Vivement jeudi
 
À 60 km de l’arrivée, Guillaume Martin a une nouvelle fois chuté mais il a vite pu reprendre sa place dans le peloton. Ensuite, l’équipe s’est évertuée à protéger son leader, Elia Viviani alors que le rythme s’intensifiait. Nicolas Edet, Guillaume Martin, Julien Vermote, Damien Touzé et Piet Allegaert se sont relayés afin de placer le sprinteur italien dans les meilleures dispositions.

Malheureusement, le champion d’Europe n’a pas pu se mêler à la bataille pour la victoire finale, gêné par la chute de Sam Bennett aux 400 mètres. Pas de quoi entamer le moral de l’équipe : après le contre-la-montre, demain, l’étape de jeudi devrait permettre à Cofidis de saisir une nouvelle opportunité d'aller chercher une première victoire sur ce Paris-Nice. 

 

LES RÉACTIONS

Elia VIVIANI : « 

Je souhaite remercier sincèrement mes coéquipiers pour le superbe effort qu’ils ont fourni jusque dans le final. Mes jambes n’ont pas répondu comme il le fallait dans les derniers mètres et j'ai également été gêné par la chute au moment de lancer le sprint. C'est forcément très frustrant mais je tiens à m'excuser auprès de l'équipe qui a tant donné aujourd'hui. »

 
Cédric VASSEUR, manager général : 
« Le dispositif a plutôt bien fonctionné aujourd’hui. On a vu l’équipe aux avant-postes essayer de bien positionner Elia (Viviani) et Piet Allegaert a fait un travail exceptionnel dans les derniers mètres. C’était une arrivée difficile, plus propice aux puncheurs-sprinteurs. Avec sa forme actuelle, Elia mérite mieux. Mais chaque jour qui passe permet d’accumuler du travail et d’améliorer la cohésion d’équipe. Il faut être patient mais je suis certain que ça va finir par sourire ! »