Publié le : 08/03/2020
Froid, pluie, vent, bordures : rien n’a été épargné aux coureurs ce dimanche pour l’entame de Paris-Nice. Si Elia Viviani et Guillaume Martin ont cédé du terrain, ils sont prêts à prendre leur revanche dès demain. Un air de chaos flottait sur la première étape de Paris-Nice ce dimanche. Tout au long d’une boucle de 154 km autour de Plaisir dans les Yvelines, les coureurs ont été soumis à rude épreuve. La pluie s’est abattue sur le parcours sans discontinuer et les rafales de vent ont favorisé les bordures et les chutes.
Viviani et Martin, vivement demain
Cyril Lemoine (37 ans), particulièrement à l’aise, est parvenu à s’insérer dans le groupe de tête alors que le peloton était déjà disloqué. Derrière en revanche, Elia Viviani et Guillaume Martin se sont fait piéger et ne sont pas parvenus à revenir sur les hommes qui dominaient la course.
Si les deux leaders de Cofidis ont cédé du terrain, ils ont déjà hâte de reprendre la route afin de viser une victoire d’étape au sprint pour le champion d’Europe – ou pour tenter de briller lors des étapes de montagne (Guillaume Martin).
À l’issue de cette 1ère étape, tous les coureurs savent la nécessité d’être particulièrement vigilant demain : avec le vent prévu entre Chevreuse et Chalette-sur-Loing, il faudra à nouveau s’accrocher pour espérer tirer son épingle du jeu.
Guillaume MARTIN : «
Je ne vais pas le cacher, c’était une mauvaise journée pour moi. À chaque fois que ça cassait dans les bordures, je me suis fait piéger. Il me manquait un peu de force sur le plat pour pouvoir tenir le rythme. Je savais en voyant la météo que le scénario allait ressembler à ça et j’y étais préparé. Ça se joue à des détails, malheureusement. On va essayer de digérer cette journée et on fera un premier bilan après le chrono pour voir quels objectifs on peut se fixer.»
Elia VIVIANI : «
À Paris-Nice, il y a souvent des départs comme ça avec de la pluie, du vent et des bordures. Finalement, c’était les conditions d’une Classique et le résultat le confirme. Je suis un peu déçu parce que l’idée c’était de bien placer Guillaume (Martin). Mais si on a une approche un peu plus agressive, dès demain, je suis sûr que nous aurons des opportunités de briller. Je suis persuadé qu’on va pouvoir avoir dans la semaine un réel sprint et une belle explication avec tous les grands sprinteurs qui sont là. »
Cyril LEMOINE :
« J’avais de bonnes sensations aujourd’hui. En début de course, j’ai tout fait pour être bien placé. Il y a eu un coup de bordure et c’est vraiment dommage car Guillaume Martin était juste derrière moi et il n’a pas manqué grand-chose pour qu’on soit ensemble dans le groupe de tête. À la fin de l’étape, ça relançait beaucoup et j’ai payé un peu mes efforts en étant lâché à 5 km de l’arrivée.»