Publié le : 20/01/2020
Alors qu’il commence sa première saison chez les professionnels, le coureur italien de 23 ans s’est imposé au sprint ce lundi lors de la 1ère étape de la Tropicale Amissa Bongo.
Décidément, s’appeler Viviani est un gage de réussite dans les courses cyclistes. Si Elia Viviani s’apprête à disputer demain le Santos Down Under Tour dès demain, c’est son frère cadet, Attilio, qui a fait briller les couleurs de Cofidis ce lundi. Il s’est en effet imposé au sprint ce lundi lors de la première étape de la Tropicale Amissa Bongo, qui menait les coureurs de Bitam (Gabon) à Ebolowa (Cameroun).
Un très beau travail collectif
À l’issue de 150 km de course, Viviani s’est imposé au sprint après un beau travail collectif. Pierre-Luc Périchon était le premier de l’équipe à s’illustrer en sortant en contre afin de contrôler une échappée de trois coureurs. À une trentaine de kilomètres de l’arrivée, alors que l’échappée avait été reprise, Emmanuel Morin, Victor Lafay, Natnael Berhane et Eddy Finé se sont employés pour mettre Attilio dans les meilleures dispositions.
À 23 ans, Attilio confirme à nouveau sa capacité à faire la différence dans les derniers mètres. Fin août dernier, il s’était déjà imposé à la Schaal Sels disputée en Belgique. Après ce début en fanfare, les coureurs Cofidis auront à cœur de poursuivre sur leur lancée à la Tropicale Amissa Bongo que Natnael Berhane avait remporté en 2014.
LA RÉACTION
Alain DELOEUIL, directeur sportif : «
C’est une énorme satisfaction. On avait à cœur d’ouvrir le compteur de l’équipe pour cette nouvelle année. L’équipe a fait un super travail et c’est une victoire collective avant tout. Pierre-Luc Périchon était parti en contre avant que l’échappée ne se fasse reprendre à 30 km de l’arrivée. Ensuite, Morin, Lafay, Natnael se sont employés dans les derniers kilomètres pour permettre à Attilio Viviani d’être bien placé dans le sprint. Tout le monde a mis la main à la pâte ! On va savourer avant d’attaquer avec sérieux la 2e étape »
LA 2e ÉTAPE
MITZIC - NDJOLÉ (180 km)
Alain Deloeuil : "«
Le profil de l’étape ressemble à la journée d’aujourd’hui même si ce sera un peu plus dur dans le final à cause d’une bosse à 1,5 km de l’arrivée. Cela peut faire reculer certains sprinteurs. Mais nous avons les coureurs pour réussir à passer et jouer à nouveau la victoire d’étape. »