Publié le : 24/07/2019
Au cours de cette longue étape entre Nîmes et Gap, la dernière avant les trois derniers jours dans les Apes, la formation Cofidis était la plus représentée dans l’échappée du jour avec quatre coureurs. Ils ont tenu bon jusqu'à la fin où Pierre-Luc Périchon (8e) et Jesus Herrada (10e) terminent dans le "top 10".
Chez Cofidis et chez les fans du bord des routes, on ne s’en lasse pas. Sur ce Tour de France, les échappées intégrant des coureurs de la formation nordiste sont légions. Hier, Stéphane Rossetto s’était ainsi échappé pour la 5e fois depuis le début de la Grande Boucle, confortant sa position de coureur ayant cumulé le plus de kilomètres en tête (752,5 km) depuis le départ de Bruxelles.
Quatre coureurs Cofidis en tête de course
Ce mercredi, c’est Jesus Herrada, Anthony Lopez, Pierre-Luc Périchonet Natnael Berhane qui sont parvenus à intégrer l’échappée après cinq kilomètres parcourus. Cofidis était ainsi l’équipe la plus représentée dans cette échappée de 33 coureurs. L’écart s’est accru progressivement jusqu'à compter plus de 18 minutes d'avance.
Dans le final, Pierre-Luc Périchon a longtemps tenté de rivaliser avec Matteo Trentin, auteur d'un sacré numéro et vainqueur de l'étape. Cofidis place deux coureurs dans le "top 10" : Pierre-Luc Périchon (8e) et Jesus Herrada (10e). Surtout, leur bravoure a été saluée partout, notamment sur les bords des routes. Désormais, place aux trois étapes alpestres où il faudra là aussi être fort mentalement.
LES RÉACTIONS
Pierre-Luc PÉRICHON :
« J’ai tout donné à la fin de l’étape, j’ai essayé de m’accrocher jusqu’au bout. Mais j’étais à bloc, j’avais trop de toxines dans les jambes. L’objectif, c’était de mettre des coureurs dans l’échappée et on en met quatre. C’est vraiment dommage parce qu’on avait envie de gagner. Des occasions comme ça sont rares mais on a tout donné. »
Jesus HERRADA : «
C’était encore une journée très difficile, surtout avec la forte chaleur. On a réussi à intégrer l’échappée. À la fin de l’étape, certains étaient plus rapides que nous même si on a tout fait pour tenir jusqu’au bout. Dans ce Tour de France, l’équipe se mobilise tous les jours pour tout donner même si on sait que c’est très dur de gagner. »
Anthony PÉREZ : «
Bien sûr, c’est toujours plaisant d’être dans une échappée. Après, c’est le Tour de France, avec les meilleurs coureurs au monde et on sait que c’est très difficile de s’imposer. Pendant l’étape, on était prêt psychologiquement à souffrir. À la fin, l’effort était pour moi trop violent afin de jouer le top 10. »
Alain DELOEUIL, directeur sportif : «
Nos coureurs ont une nouvelle fois répondu présent. Nous savions que l’échappée irait au bout, qu’il fallait mettre du monde devant et on a tout tenté. Dans le final, il a manqué un peu de fraicheur et de lucidité mais il n’y a pas de regret à avoir. On ne va pas baisser les bras et si on peut, on continuera d’aller dans des échappées. Nous continuons à mettre des coureurs à l’avant, quasiment tous les jours. Je suis fier de la dynamique qui règne dans notre équipe !»