Publié le : 23/07/2019
Pour la 5e fois depuis le début de la Grande Boucle, Stéphane Rossetto a pris part à une échappée, ce mardi lors d'une longue boucle autour de Nîmes (177 km). Le Francilien démontre à nouveau l'envie de la formation nordiste avant une nouvelle étape où Cofidis aura également envie de briller.
Il n’a pas attendu longtemps. Dès le coup d’envoi de cette 16e étape, Stéphane Rossetto s’est échappé en compagnie d’Alexis Gougeard (AG2R). Le Francilien de 32 ans a des fourmis dans les jambes depuis le début du Tour de France. Il s’était déjà échappé lors de la 1ère étape, à Bruxelles, remportant le prix de la combativité Antargaz. À Toulouse mercredi dernier, au cours d’une longue étape de plat, il avait aussi intégré l’échappée aux côtés d'un de ses coéquipiers, Anthony Pérez.
La canicule, comme au championnat de France
Et rien ne peut arrêter son enthousiasme : ni la fatigue accumulée depuis deux semaines, ni les températures caniculaires du jour. «
On ne va pas s’étonner qu’il fasse chaud au cœur du mois de juillet», expliquait-il au départ. En juin dernier, le mercure tutoyait les 40°C aux championnats de France et cela n’avait pas empêché Stéphane Rossetto de s’offrir la 2e place du contre-la-montre.
Sur les routes du Gard, la température était aussi élevée ! L'échappée, composée de cinq coureurs, n'a jamais compté plus de 3 minutes d'avance. Elle a été repris à 2,5 km de l'arrivée. Après ce beau raid sous le soleil gardois, place à une nouvelle étape vers Gap où Cofidis fera tout pour s'illustrer à nouveau.
LES RÉACTIONS
Stéphane ROSSETTO : «
C’était une très belle échappée, avec un vrai groupe de costauds. À la fin, on avait l’impression d’être dans la même équipe. On est resté unis jusqu’au bout et ce n’est pas passé loin. On ne s’est pas découragé. C’était que du plaisir et tous les coureurs qui étaient là se sont beaucoup investis. Ce sont vraiment des échappés comme je les aime ! Avec la chaleur, on ne peut pas vraiment monter dans les tours mais on a fourni un bel effort. Et aujourd'hui, le public était aussi chaud que le mercure ! »
Pierre-Luc PÉRICHON : «
Dans le peloton, on a vécu une journée tranquille malgré la chaleur. Certes, ça roulait très vite dans les derniers kilomètres. Je me suis évertué à bien me placer dans le peloton pour éviter les chutes et pas prendre trop de risques. Demain, on va partir d’un lieu magnifique (le pont du Gard) pour repartir vers les Alpes. Ça va être le début des hostilités !»