Publié le : 18/07/2019
Encore des coureurs Cofidis dans l'échappée ! Julien Simon et Pierre-Luc Périchon ont intégré le groupe de tête dès le début de la première étape pyrénéennes. Une façon de conforter la belle dynamique de l'équipe à la veille du chrono et d'un week-end qui s'annonce musclé.
La route s’est fortement élevée, ce jeudi, entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre (209,5 km). Il fallait une bonne dose de courage pour s’élancer parce qu’il y avait deux cols particulièrement exigeants à monter – les cols de Peyresourde et d’Hourquette d'Ancizan (classés en 1ère catégorie) – pour marquer le début des étapes pyrénéennes.
Avant d’attaquer ces deux difficultés, une échappée s’est formée après 45 km de course. Trente-quatre coureurs l’ont composé dont deux de chez Cofidis : Pierre-Luc Périchon (32 ans) et Julien Simon (33 ans).
Simon, Périchon, la belle échappée
Une belle récompense pour Pierre-Luc, capitaine de route respecté par ses coéquipiers et qui avait tenté à plusieurs reprises d’intégrer une échappée depuis le début du Tour. Julien Simon, lui, s’était signalé lors de la 1ère semaine en terminant à la 6e place du sprint de Colmar.
Les deux Français ont été distancés des hommes de tête dans l’ascension du col de Peyresourde. Désormais, place à un autre exercice : le contre-la-montre à Pau (27,2 km) avant d’aborder deux autres étapes de haute montagne dans les Pyrénées.
LES RÉACTIONS
Pierre-Luc PÉRICHON : «
Ça a bagarré fort en début d’étape pour se hisser dans l’échappée. J’ai été dans la 2e vague donc il a fallu cravacher pour en faire partie. D’un point de vue personnel, les sensations reviennent après une première semaine délicate. Je suis très content du résultat. Dans tous les cas, ça fait plaisir de rouler devant ! J’aurais aimé jouer la gagne, surtout pour les copains (Nicolas Edet et Christophe Laporte) qui sont déjà rentrés à la maison.»
Julien SIMON : «
Je m’étais mis en tête d’intégrer l’échappée aujourd’hui. Mais il y avait de sacrés coureurs et on savait que ça allait être délicat de tenir le coup dans le dernier col. Mais il n’y a pas de regret à avoir. : on sait qu’il y aura d’autres occasions. »
Jean-Luc JONROND, directeur sportif : «
Nous souhaitions mettre des coureurs dans l’échappée et aller au bout. Le premier objectif a été rempli mais il y avait beaucoup de clients en tête de course. Il n'a manqué pas grand-chose à Pierre-Luc (Périchon) pour basculer dans le 2e groupe en haut de la dernière ascension. Mais c’était bien vu d’en être : la prochaine fois, on ira au bout ! »