Publié le : 14/07/2019
L'Espagnol Jesús Herrada a hissé haut les couleurs de Cofidis en intégrant l’échappée du jour. Il termine à la 11e place de l’étape entre Saint-Etienne et Brioude et illustre la bonne dynamique de l’équipe nordiste.
Il y a des choix qui s’imposent comme une évidence, sur la route du Tour de France comme ailleurs. Intégrer l’échappée du jour était devenu une nécessité, longuement étudié par toute l'équipe. Parce qu’hisser haut les couleurs d’une équipe française un 14 juillet est primordial. Et surtout parce que l'échappée, entre Saint-Etienne et Brioude, avait des chances d’aller au bout.
Deux tentatives et Jesús à l'attaque
Alors, les coureurs de la formation nordiste se sont employés. Dans les premiers kilomètres, Pierre-Luc Périchon et Anthony Pérez tentent de se positionner. Mais il faut attendre 15,5 km pour que l’échappée se forme. Ils sont quinze et parmi eux un coureur Cofidis : Jesús Herrada. À 28 ans, celui qui avait remporté le Mont Ventoux Dénivelé Challenge et terminé 3e du championnat d’Espagne en juin dernier, se montre très actif dans l’échappée.
Après avoir longtemps contré les attaques, il finit par être distancé de la tête de la course à une trentaine de kilomètres de l’arrivée. Son investissement et l’abnégation dont il a fait preuve pendant l'étape démontre à nouveau que Cofidis tient à se montrer aux avant-postes. En attendant les prochaines occasions !
LES RÉACTIONS
Jesús HERRADA : «
C’était très difficile. J’ai essayé de m’accrocher mais dans le final, avant l’ultime cote, je n’ai pas réussi à tenir le rythme. Je suis un peu triste, c’est clair. Après, je pense que c’est important de tenter et c’est ce que j’ai fait. Je vais maintenant essayer de bien récupérer et je sais qu’il y aura d’autres opportunités sur ce Tour de France.»
Anthony PÉREZ : «
J’ai manqué l’échappée de peu et j’étais forcément déçu. J’ai retrouvé de bonnes sensations et j’aurais beaucoup aimé aider Jesús
à finir le travail. Je pense qu’il lui manquait quelqu’un avec lui malheureusement. Il va falloir retenter mais on ne va pas lâcher l’affaire : on doit bien ça à Nico (Edet) et Christophe (Laporte) qui n’ont pas pu continuer. On va se battre pour eux !»
Jean-Luc JONROND, directeur sportif : «
Il fallait prendre l’échappée et on l’a fait. Après, Jesús s’est fait piéger et il était un peu juste dans le final. C’est forcément différent après 9 étapes sur le Tour de France, l’accumulation de la fatigue joue un rôle important. Il va falloir qu’on se remettent vite et on va tenter à nouveau sur d’autres étapes !»