Publié le : 07/07/2019
Au lendemain d’une étape où Cofidis s’est placé aux avant-postes avec Rossetto (prix de la combativité) et Berhane (présent dans la 1ère échappée), la formation nordiste a réalisé un bon chrono ce dimanche après-midi (13e temps). L’idéal pour faire le plein de confiance avant les prochaines échéances !
Il y avait des sourires, ce dimanche matin, à l’hôtel où est logé l’équipe Cofidis. La 1ère étape de ce Tour de France, marqué par le numéro en solitaire de Stéphane Rossetto et les attaques de Natnael Berhane, était encore dans toutes les têtes. Mais il fallait déjà enchaîner avec les 27,6 km du contre-la-montre par équipe. Cet exercice, Cofidis l’a travaillé lors du stage d’avant-saison mais aussi en se rendant sur le circuit de Zolder, il y a quelques jours, afin de parfaire les automatismes des coureurs.
Une étape qui "gonfle le moral"
Un travail qui a payé ce dimanche : l’équipe termine à la 13e place de cette étape (29 min 50 sec) à seulement 55 secondes des vainqueurs du jour, Jumbo-Visma. «
L’année dernière, nous avions pris une claque lors du contre-la-montre de Cholet, rappelle Cédric Vasseur, le manager général de Cofidis.
"Cela nous avait obligé à réagir et à travailler cet exercice en essayant d’améliorer le matériel ou encore la position des coureurs. On voit que nos coureurs ont pris les bons automatismes. Leur fraicheur physique et leur état de forme ont beaucoup compté aujourd’hui». Et Cédric Vasseur de poursuivre : «
cette étape contribue à gonfler notre moral pour les prochains jours».
LES RÉACTIONS
Julien SIMON : «
On avait une belle cohésion d’équipe alors qu’on a rarement roulé ensemble aux chronos. C’est un effort violent qu’on appréhende toujours un peu parce qu’on ne veut pas déstabiliser l’équipe. Il ne faut pas s’enflammer mais c’est toujours encourageant.»
Anthony PÉREZ : «
Nous étions tous motivés pour ce rendez-vous. On a travaillé sur le circuit de Zolder notamment pour la cohésion et la position. Nous avons la chance d’avoir confiance entre coéquipiers, avec le staff et dans le matériel. Ce sont tous tous ces éléments qui font qu’on avait envie de tout donner aujourd’hui."
Alain DELOEUIL, directeur sportif : «
Nous avions à cœur d'améliorer les prestations des années précédentes. Avec un bon moral, de la volonté, de l’envie mais aussi de travail, on a fait un bon chrono. Et puis on a des coureurs qui sont motivés et ça compte. Hier, on a marqué l’étape de notre empreinte et aujourd’hui on a continué sur le même rythme.»