Publié le : 08/04/2018
L'Enfer du Nord a vu rouge !
Cofidis Solutions Crédits a mouillé et montré son beau maillot lors de la 116e édition de Paris-Roubaix. Le mérite en est revenu à une équipe homogène et offensive à l’image de Geoffrey Soupe échappé à l’avant durant près de 150 km. Manager général, Cédric Vasseur a souligné la performance de ses coureurs avant de regretter l’absence d’un des siens dans le final. «Nous avons effectué la course parfaite sur 200 km. Ensuite, nous nous sommes éteints sans pouvoir être de la partie pour peser jusqu’au vélodrome.» Un sentiment partagé et relayé par Jean-Luc Jonrond et Alain Deloeuil, les deux directeurs sportifs.
«Nous nous devions d’être devant avec l’un de nos coureurs. C’était la consigne et Geoffrey Soupe a relevé le défi en revenant sur la tête de course à contretemps. Ensuite, tout ne s’est pas déroulé de la meilleure des manières avec, comme pour de nombreuses équipes, des soucis mécaniques et crevaisons.»
Leader désigné, Christophe Laporte n’a pas réussi à rééditer l’exploit réussi lors de Gand-Wevelgem (4e).
«Je me suis senti à l’aise l’espace de 200 km. Ensuite, je n’avais plus de son, ni de lumière. Je suis forcément déçu. Alors je n’ai aucune explication car après mon abandon dans le Tour des Flandres j’étais bien dès jeudi. Est-ce une conjonction des antibiotiques et du retour de la chaleur ?»De son côté, Geoffrey Soupe a, lui aussi, regretté son absence de forces dans le final.
«Il nous appartenait de montrer le maillot sur les routes menant au siège de notre sponsor. J’ai laissé du jus lors de mon retour sur la tête de la course. Cela a pesé après la Tranchée d’Arenberg.»Pour son premier Enfer du Nord, Jimmy Turgis est parvenu à rallier Roubaix en tant que meilleur représentant de Cofidis sans en tirer grand honneur.
«Je suis déçu du résultat. Nous avons perdu une bataille où tout le monde a le couteau entre les dents. Mais nous repartirons de plus belle car ce n’était qu’une course cycliste.»